426 mots - Et oui j'ai la flemme de chercher un code, c'est moins joli je suis désolée
Avant de s'envoler vers de lointaines contrées [Phoenix & Matt]
Matt s'avança, toujours accompagné de Curare qui le suivait partout comme son ombre de peur qu'il ne se blesse surtout face à ce cheval qu'il n'appréciait pas particulièrement. Cinq jours plus tôt, ils arpentaient les carrières d'un concours d'entraînement sans grand enjeux. Après un magnifique sans-faute au premier tour, ils s'étaient littéralement écrasés sur chacun des obstacle. Le gris préférant nettement observé les drôles de petits insectes qui bourdonnaient autour de lui et galoper à fond de train, avait choisi de jouer au bowling avec les barres, ils en étaient ressorti avec le score abérant de 24 points.
Mais Matt ne lui en voulait pas, certaines de ces barres étaient sa faute et il lui avait offert un très beau premier tour et c'était le principal.
Trois jours, trois jours qu'il n'avait pas vu le grand étalon gris. Cloué au lit depuis l'accident qui lui valait désormais le large bandage qui entourait son bras et un garde du corps permanent à ses côtés. Il se dirigea dans l'écurie et appela le cheval qui lui répondit en fanfare. Ce dernier colla sa tête contre les barreaux du box et Matt passa les doigts pour les passer le long de l'apophyse. Il ouvrit la porte du box et le caressa gentiment alors qu'il tenait de s'échapper. Il le retint comme il put et le réprimanda gentiment. Il saisit un licol, pas de pansage aujourd'hui, il aurait tout le loisir de le faire une fois rétabli. Il le mena jusqu'à un pré le plus ombragé possible et le lâcha dans celui ci. Il le regarda explorer les quatre coin de celui et papillonner d'un bout à l'autre en sautillant ou marchant le nez par terre. Il se roula, dégageant un grand nuage de poussière. Il sourit et alluma une cigarette ce qui eut le don de faire grimacer son homme qui ne dit pourtant rien. Il consuma la cigarette très lentement en prenant garde à ce que les cendre ne viennent pas enflammer l'herbe sèche.
Le gris finit par se calmer et brouter à l'ombre des grands arbres dont il tenta tout de même d'attraper les feuilles en se dressant sur ses postérieurs provoquant des éclats de rires chez son cavalier.
Il le laissa ainsi deux bonnes heure puis, aider par Curare, le mena à la douche. Très brève, il se contenta de lui mouiller les membres et l'épaule pour le rafraîchir après ce temps passer exposé à la chaleur. Il l’empêcha de jouer avec le tuyau aujourd'hui et le mena à nouveau à l'écurie, l'enlaçant tendrement avant de la laisser retrouver le foin qui avait distribué entre temps.