Le lien avec un cheval ne se fait pas en claquant des doigts, il est important, il faut apprendre à connaître un cheval, il ne faut pas le maitriser, il faut le comprendre, ruser, contourner les problèmes pour arriver à ce qu'on demande. Avec un cheval, on ne ment pas, on ne triche pas. Si on rate des étapes, on le paie un jour où l'autre. Les hommes passent au delà, les chevaux ne pardonne pas, mis à part peut être les petits hongres de club qui usent leur cœur pour essayer d'arracher un sourire aux cavaliers de club sans jamais en être remercié.
Pour appréhender les allures d'un cheval, son caractère, sa capacité d'écoute, son impulsion, son équilibre et ses défauts d'appui, rien ne vaut une bonne séance de longe.

Je panse tranquillement la jument en m'appliquant, brosse après brosse. Étrille ... Bouchon ... Brosse Douce... Cure pieds... Brosse à crins... Tout y passe pour faire briller le poil de la petite jument. Je sais ensuite un tapis épais que je lui place sur le dos. Celle ci mécontente couche les oreilles en arrière et claque des dents dans le vide. Je la reprend un peu et pose ensuite un surfaix léger sur son dos avant de le serrer contre son ventre. Elle fouette de la queue et frappe du pieds en tournant la tête pour faire mine de me mordre. Ayant l'habitude, j'avais déjà ouvert mon coude et celle ci heurte le coin de soin nez contre l'os de mon bras et relève la tête surprise de s'être fait mal toute seule. Elle reste tranquille le temps que je lui enfile le mors dans la bouche et que je règle le filet. Je les, e



UC