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 Repose ta cigarette, tu fumes trop. C'est du tabac pas de l'amour | CurareVoir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
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Matt Ostrov

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MessageSujet: Repose ta cigarette, tu fumes trop. C'est du tabac pas de l'amour | Curare
Repose ta cigarette, tu fumes trop. C'est du tabac pas de l'amour | Curare EmptyLun 19 Juin - 22:30

Repose ta cigarette, tu fumes trop. C'est du tabac pas de l'amour

CURARE & MATT

Enfin quand la dernière bande de repos fut posé, il put s'asseoir sur le sol et trouver repos auprès des affaires posée en vrac devant le box. Ce week end n'avait pas été de tout repos et il n'avait pas eu une minute à lui. A tel point, qu'il était encore vêtu de sa tenue de concours et de ses hautes bottes en cuir. Seul le casque avait déserté de sa tête. Le pantalon certe moins blanc que le samedi au petit matin semblait avoir tenu le choc malgré le drôle de numéro que Phoenix avait effectué pour amuser la galerie sur le parcours. La première fois, ils avaient fait un sans faute et au deuxième tour, l'étalon s'était pris pour un champion de bowling, distrait par un lièvre qui courrait autour de la carrière, et surement par les papillons ou autres insectes voletants sur le terrains. S'en sortant avec 24 points, toutes leurs chances d'être sélectionnés pour le barrage s'étaient envolés et ils avaient finis le week end aux écuries.
Matt soupira doucement, son téléphone n'avait plus de batterie, il ne pouvait même pas chercher à appeler Curare. Au bout d'une dizaine de minutes, il finit par se relever un quinte de toux le secoua à nouveau. Il avait envie de se giffler tant cela l'énervait. Il avait l'impression d'être faible. Le moindre effort le fatiguait et encore plus à présent qu'il venait de passer un week end de concours intense. Il ramassa ses affaires et les traîna jusqu'à la sellerie avant de les ranger avec soins. Il s'éloigna ensuite hors de l'écurie et s'allongea à l'ombre d'un grand arbre, assez loin du bâtiment pour ne pas être dérangé. Il regarda longuement les nuages, tentant de trouver les formes que Curare lui avait longuement décrit.

Il ferma les yeux un instant avant de tirer sa pire amie de sa poche. Portant la cigarette à ses lèvres, il l'alluma tranquillement et tira lentement dessus. L'absurdité était une chose fugace, tout comme il fumait sa cigarette en souriant la détruisant peu à peu sachant qu'elle le détruirait bien plus de l'intérieur. Dans sa bouche, une simple feuille enroulée autour d'un tabac brûlant, et qui pourtant faisait peu à peu des ravages inconsidéré dans son corps. Il le savait pertinemment et pourtant il ne parvenait pas à s'arrêter. Son corps réclamait encore et encore à tel point que c'était une complète addiction. Soufflant doucement sa fumée vers le ciel, laissant celle ci dessiner de petits dessins tout comme les nuages dans le ciel. Se détendant doucement et laissant tous ses muscles se relâcher dans un dernier moment détente.


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Curare F. Ostrov

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MessageSujet: Re: Repose ta cigarette, tu fumes trop. C'est du tabac pas de l'amour | Curare
Repose ta cigarette, tu fumes trop. C'est du tabac pas de l'amour | Curare EmptyMar 20 Juin - 0:06


Le letton pestait contre sa jument qui, pour la troisième fois de la journée, venait de lui arracher le pansement qui ornait l'intérieur de son poignet. Elle semblait aimer l'effet plastique de ce dernier, ou tout simplement la couleur, qui paraissait d'un blanc éclatant par-dessus la peau noircie de Curare. Il abandonna l'idée de terminer les tresses qu'il avait tenté de lui faire, ayant désormais un bout de gaze ballottée au bout d'un malheureux bout de sparadrap qui le gênait quelque peu dans la manœuvre. Il termina donc sa journée en nourrissant sa jument trop curieuse, gardant son bras droit bien camouflé derrière son dos, histoire qu'elle n'aille pas ruiner la pseudo-protection qui recouvrait sa peau une énième fois.

Son pas traînant le mena jusque dans la cour après avoir rangé toutes ses affaires dans son casier. D'un air distrait, il essaya de recoller un peu le pansement de fortune, qui ne semblait tenir que par l'opération du Saint-Esprit. Mais il devait le garder encore quelques jours, histoire que ça ne s'infecte pas. Même si c'était ironique de se dire qu'un de ses tatouages pouvait s'infecter. Encore plus un d'une taille aussi modeste, qui avait miraculeusement trouvé une place sur l'intérieur du poignet du letton. Néanmoins, tout modeste qu'il était, sa signification était des plus importantes. Une boussole, dont la principale aiguille, pourtant légèrement ornementée, ne camouflait pas le prénom sagement retranscrit à l'intérieur. Prénom qui avait le don de faire bondir le cœur de Curare hors de sa poitrine.

Ses pas le menèrent, assez mystiquement, vers une silhouette paresseuse, le nez en l'air. Et son visage s'éclaira, assez logiquement, en reconnaissant la silhouette de son homme, qu'il avait désormais - pour ainsi dire - dans la peau. Le letton s'approcha à pas de loups, profitant du fait que Matt semblait rêvasser les yeux fermés pour ne pas se faire remarquer. Il s'accroupit à côté du faux dormeur, qui profitait de son demi-sommeil pour, semblait-il, compléter son quota journalier de cigarettes.
Mais, après un long week-end de séparation, qui lui avait certes permis de mettre au point son nouveau dessin et de faire le point avec lui-même, ç'aurait été mentir que de dire que Curare n'était pas heureux de revoir son fiancé. Une joie qu'il lui sembla néanmoins nécessaire de moduler, s'inquiétant de voir le visage de son homme aussi fatigué.
Tu penses que je pourrais essayer de négocier, une cigarette en moins c'est un baiser en plus ?
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Matt Ostrov

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MessageSujet: Re: Repose ta cigarette, tu fumes trop. C'est du tabac pas de l'amour | Curare
Repose ta cigarette, tu fumes trop. C'est du tabac pas de l'amour | Curare EmptyMar 20 Juin - 17:05

Repose ta cigarette, tu fumes trop. C'est du tabac pas de l'amour

CURARE & MATT

Allongé dans l'herbe, donnant le coup de grâce a ses vêtements blancs. Alors qu'il se mettait presque a somnoler, il fut tirer de sa rêverie par une silhouette qui s'approchait. Ouvrant les yeux, il découvrit son homme accroupi a ses côtés. Un sourire s'étira sur ses lèvres laissant un fin nuage de fumée s'échapper de celle ci.
Il le salua gentiment et encaissa la remarque sans broncher trop heureux de le revoir pour y penser. La cigarette ne serait bientôt plus qu'un mégot. Il la tira d'entre ses lèvres en souriant :
- Tu me demandes de choisir entre l'amour et l'addiction. Même si ici, les deux sont liés. Mais si c'est pour un baiser alors.

Il se redressa et l'embrassa délicatement écrasant sa cigarette par la même occasion avant de se détacher de lui :
- Tu as passé un bon week end ?



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Curare F. Ostrov

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MessageSujet: Re: Repose ta cigarette, tu fumes trop. C'est du tabac pas de l'amour | Curare
Repose ta cigarette, tu fumes trop. C'est du tabac pas de l'amour | Curare EmptyMar 20 Juin - 17:58

Le letton fit semblant de bouder. Ainsi donc, Matt ne parviendrait pas à choisir entre son addiction et son homme ? C'était un peu facile, d'accuser la cigarette qui rendait dépendant. A titre de comparaison, Curare s'était bien sevré de son frère pour rester avec son homme. Et même si la comparaison était très lointaine, le tatoué avait envie d'avoir raison. Juste intérieurement.
Mais il n'eut pas le temps de lui faire part de son point de vue bancal, car son compagnon s'était déjà redressé, écrasant sa cigarette et le gratifiant d'un baiser goût fumée. Le letton grimaça, juste pour la forme, car il aurait été mentir de dire qu'il n'avait pas pris l'habitude de savourer son homme ainsi. Et avant de répondre à la question que venait de lui poser Matt, il ne se gêna pas pour finalement exposer son point de vue.
C'est toi-même qui m'as dit que j'étais une addiction pire que la cigarette, me semble-t-il... Tu ne te sers de cet argument que lorsqu'il s'agit de me sortir des bras d'un autre ?
Non pas qu'il s'amuserait à le refaire une seconde fois pour voir la réaction de Matt ; l'un et l'autre avaient suffisamment souffert pour ne pas rajouter encore ça à leur relation pour le moins mouvementée. Mais il se surprenait à espérer qu'à force d'allusions plus ou moins subtiles, son compagnon finirait par réduire sa consommation. Clairement, leur couple n'était pas prêt pour un cancer du poumon.
Pas très discret - de toutes façons, le letton n'était pas particulièrement connu pour sa discrétion - Curare se frotta machinalement le poignet, espérant après coup que son homme ne le remarquerait pas. Il n'avait pas fait grand-chose de son week-end, finalement. A part se faire tatouer et emmener Noémie l'aider à choisir une alliance pour son futur mari, qui était bien cachée chez la jeune fille en personne. Au cas où Matt se mette à fouiller dans les tiroirs du letton. Savait-on jamais.

Aussi, ne pouvant décemment pas livrer le contenu de son passionnant programme des derniers jours, le tatoué se contenta d'éluder. Ou de mentir, plutôt. Mais un mensonge par omission, pas bien grave, et même si Matt s'en rendait compte, il était certain qu'il ne lui en voudrait pas très longtemps.
Pas grand-chose, j'avoue... Mais ne vas pas croire pour autant que tu es le centre de mon monde hein,
je n'aimerais pas que tu prennes la grosse tête !
Ainsi, il pouvait peut-être éviter de mettre trop la puce à l'oreille de son amant... Sans grande certitude.
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Matt Ostrov

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MessageSujet: Re: Repose ta cigarette, tu fumes trop. C'est du tabac pas de l'amour | Curare
Repose ta cigarette, tu fumes trop. C'est du tabac pas de l'amour | Curare EmptyMer 21 Juin - 18:01

Repose ta cigarette, tu fumes trop. C'est du tabac pas de l'amour

CURARE & MATT

Son homme fit la moue. Matt le comprenait parfaitement, même si au fond il savait qu'il n'était pas vraiment sérieux. Il l'écouta avec attention. Il avait raison, ces mots était sorti de sa bouche. Il fallait croire qu'il était sous l'emprise de deux drogues. L'une le tuait à petit feu et lui arrachait de précieuses secondes de vie. L'autre était une drogue dure, un poison pur qui coulait dans ses veines et dont il pouvait se détachait. Mais ce poison, lui donnait l'envie de vivre contrairement à la cigarette. Chaque jour était bercé par la romance et les nouvelles expériences. Il s'allongea une nouvelle fois dans l'herbe, l'écoutant et étouffant un petit rire en l'entendant parler ainsi. Il aimait être le centre du monde de son homme, et il savait qu'il mentait. Il n'avait vu que son visage mais le bruit significatif sur son poignet indiquait tout autre chose. Avant de rebondir sur cela, il reprit tranquillement, comprenant que le letton s'inquiétait de son état de santé :
- La cigarette est une drogue comme une autre, elle prend beaucoup trop de place dans ma vie mais j'ai l'espoir de pouvoir m'en détacher un jour même si la motivation me manque. Alors que l'addiction à toi est une chose dont je n'ai ni l'envie, ni la volonté de me détacher, tout simplement parce que cela me semble bien plus impossible.

Il éclipsa ce discours bien trop sérieux par un grand sourire. Il arrêterait un jour, peu à peu .. Il avait réussi à cesser le cannabis et même plutôt facilement, alors pourquoi pas le tabac. Il chassa le sujet pour se recentrer sur son homme. Fermant les yeux, trop éblouis par la lumière du soleil à moins que ce ne soit pas son homme (:trigg:), il lança :
- Tu es un très mauvais menteur tu sais.

Il regarda du coin de l'oeil son homme qui affichait un air étonné :
- Soit tu avais envie de discuter avec l'infirmière. Soit tu as trouvé le temps de compléter ta carte de fidelité chez le tatoueur.

Il ouvrit les yeux, se tournant sur le ventre, posant ses coudes dans l'herbe et sa tête dans ses mains pour soutenir celle ci en hauteur :
- Tu croyais que je n'avais pas entendu le bruit qui vient de ton poignet ?

Un grand sourire éclatant digne d'une publicité pour dentifrice et il le couva d'un regard amoureux, conscient du ridicule de sa position d'enfant alors qu'il était encore vêtu de sa tenu de concours.



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Curare F. Ostrov

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MessageSujet: Re: Repose ta cigarette, tu fumes trop. C'est du tabac pas de l'amour | Curare
Repose ta cigarette, tu fumes trop. C'est du tabac pas de l'amour | Curare EmptyMer 21 Juin - 18:25

Le moins que l'on pouvait dire, c'est que toutes les excuses de Matt ne fonctionnaient pas sur Curare. Il avait l'habitude, sa mère s'était toujours défendue de ce péché avec plus ou moins les mêmes arguments. Elle aussi lui avait toujours dit qu'elle tenait bien plus à lui - et à son frère - qu'à la cigarette. Mais, à cinquante ans passés, la vieille lettone ne s'était pas arrêtée. Et le tatoué n'avait pas envie de s'inquiéter pour les trente ans à venir de l'état des poumons de son mari. C'était une chose que de s'inquiéter pour sa mère, à qui il ne devait aucun conseil, vu qu'elle était nettement plus expérimentée que lui ; c'en était une autre de s'inquiéter par l'homme avec qui il s'apprêtait à découvrir les joies de la vie d'homme casé.
Alors, le letton balança son ultime argument. Celui qui, il l'espérait, pourrait faire davantage réfléchir Matt. Ou au moins un peu plus que ses boutades précédentes.
Il n'empêche que c'est pas parce que tu ne vas pas les concevoir que tu auras le droit de fumer si tu veux des enfants avec moi, chéri.
Sa remarque mourut alors que son compagnon commençait à le traiter de menteur. Ne voyant pas tout de suite où il voulait en venir, le letton afficha une moue clairement étonné, avant que son regard gris ne s'éclaire d'un éclat de lucidité. Protecteur, il posa sa main sur le pansement branlant. Matt n'avait rien pu voir ; mais visiblement, il se doutait bien de ce que c'était. En même temps, vu l'état actuel de l'épiderme du tatoué, ça ne valait pas Sherlock Holmes... Mais Curare sourit tout de même à son homme, tentant de plaisanter encore quelques instants, accentuant sa remarque d'une pichenette enfantine sur le bout du nez de Matt, qui avait adopté une position pour le moins inhabituelle.
Je t'ai pas dit ? L'infirmière elle fait ses essais de piqûre sur moi maintenant, comme j'ai les veines planquées derrière les tatouages, ça rajoute du challenge.
Son sourire disait clairement qu'il ne racontait que des bêtises. Mais il aimait bien penser qu'il avait d'autres personnes que son homme à qui parler pendant ses journées. Même si en ce moment, il était plus ou moins entièrement dévoué à l'Australien, qui lui suffisait amplement en matière de sociabilité.
Trouvant là une idée pour parvenir à ses fins, le letton décida de tendre sa main devant lui, paume vers le haut, le pansement bien en vue et l'air de réclamer quelque chose.
Tu sais quoi ? Je te laisse regarder. Mais en échange, tu te délestes d'une cigarette.
Il ne comptait pas lâcher le morceau. Pas de sitôt.
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Matt Ostrov

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MessageSujet: Re: Repose ta cigarette, tu fumes trop. C'est du tabac pas de l'amour | Curare
Repose ta cigarette, tu fumes trop. C'est du tabac pas de l'amour | Curare EmptyMer 21 Juin - 21:35

Repose ta cigarette, tu fumes trop. C'est du tabac pas de l'amour

CURARE & MATT


Le visage en appui sur se mains, il trouvait étrange de ne pas sentir la barbe qui y prenait habituellement place. Presque aussi doux que la peu d'un bébé. Il écouta son homme se retrouvant à nouveau projeter dans le futur. Il était bien le seul à parvenir à cela sans lui donner mal au crâne. Avec des enfants, il était bien moins aisé de laisser la cigarette envahir la maison. Il s'en voulait déjà bien assez d'imposer cela à son homme. Un léger soupir, mais il fut vite sorti de ces pensées par une gentille pichenette qui le fit reculer par réflexe. Alors comme ça il fricotait avec l'infirmière ? Il rit intérieurement de sa propre pensée. Il savait que son homme n'était nullement attirée par les demoiselles. Il le garderait tout de même à l'oeil... au cas ou .. juste au cas ou, ironiquement puisqu'évidement le ton rieur lui indiquait qu'il n'était pas sérieux, il ajouta :
- Tant que c'est pour des essais.

L'australien se redressa, pour reprendre une position plus "normale", assis en tailleur. Comme un enfant il était bien trop curieux :
- Un bout de ton corps vaut mieux mieux qu'une cigarette. Mais si tu ne demandes que ça, la voilà. Et une autre pour le bisous.

Il lui tendit deux cigarettes à tel point qu'il ne restait plus dans le paquet que la cigarette du bonheur qui le tabac vers le haut, se battait en duel avec une autre banale. Comme un enfant les yeux pétillants, il attendait impatiemment que son homme lui révèle enfin ce fameux tatouage qui semblait tout récent et source de quelques mystères.



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Curare F. Ostrov

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MessageSujet: Re: Repose ta cigarette, tu fumes trop. C'est du tabac pas de l'amour | Curare
Repose ta cigarette, tu fumes trop. C'est du tabac pas de l'amour | Curare EmptyMer 21 Juin - 21:57

Avec une bonne volonté qui étonna son compagnon, Matt lui fournit même deux cigarettes d'un coup. S'il était autant enclin à les donner pour un rien, Curare ne mettrait peut-être pas tant de temps que ça à réussir à lui faire réduire considérablement sa consommation. Il afficha un air étonné pendant quelques secondes, avant de se reprendre et de changer son air peu engageant par un sourire tendre. Il prit son temps pour couper chacun des petits bâtons toxiques en plusieurs morceaux, avant de les glisser dans sa poche. Il n'allait pas non plus se mettre à polluer les pelouses savamment entretenues de l'académie.
Le tatoué se pencha vers son homme pour le gratifier d'un baiser - gratuit, celui-ci. Il était heureux de voir que l'Australien ne se braquait pas immédiatement. En comparaison, sa mère était passablement hermétique à toute insinuation sur sa consommation quotidienne. Et le letton ne craignait qu'avec l'absence de ses deux fils, elle ait trouvé un certain réconfort dans cette véritable drogue, qui était pourtant le seul luxe qu'elle s'autorisait.
Une cigarette pour un baiser... Tu imagines ce que ça risque de te coûter lorsque tu voudras me faire l'amour ? Tu risques de vite devoir freiner tes ardeurs.
Voyant la mine déconfite que son homme affichait face à cette nouvelle condition, Curare éclata de rire, avant de l'attirer à lui pour le faire asseoir sur ses genoux. Très sagement, il passa ses bras autour du corps de son fiancé, pour aller lier ses mains derrière son dos et l'étreindre tendrement, à la vue de tout le monde et sans aucune honte.
Je rigole. C'est très certainement moi qui n'arriverait pas à m'en passer et qui risque de réclamer si je te force à faire ça.
Un énième sourire vint ponctuer sa remarque. Puis, il tendit son poignet vers Matt, paume de la main vers le haut, lui livrant un accès direct au pansement qui menaçait de plus en plus de se décoller entièrement. En-dessous se cachait l'un des plus petits tatouages qu'il se soit certainement jamais fait, mais qui avait certainement la signification la plus importante à ses yeux. La boussole, pour l'idée de Destin que son compagnon, son futur mari, sa moitié, semblait suivre aveuglément jour après jour. Et le prénom de Matt qui ornait l'aiguille directrice. Car si le letton décidait un jour de suivre le Destin comme le faisait son homme, il était certain que ce dernier aurait la forme de l'Australien. Il n'allait plus jamais cessé de suivre le grand brun enfantin dont il était tombé éperdument amoureux.
Je te laisse l'honneur de me l'enlever, c'est pour toi ce qu'il y a en-dessous de toutes façons.
Il avait gâché la moitié de la surprise, mais il s'en moquait. Il était incapable de se cacher plus longtemps.
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Matt Ostrov

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MessageSujet: Re: Repose ta cigarette, tu fumes trop. C'est du tabac pas de l'amour | Curare
Repose ta cigarette, tu fumes trop. C'est du tabac pas de l'amour | Curare EmptyMer 21 Juin - 23:05

Repose ta cigarette, tu fumes trop. C'est du tabac pas de l'amour

CURARE & MATT

Regardant son tabac et son argent partir en fumée entre les doigts de son homme alors qu'il lui annonçait le coût de cet engament, il afficha une mine perplexe. Un baiser, et il passa à un grand sourire en se retrouvant à califourchon sur son homme. Il ne lui en fallait que très peu pour voir le monde en rose. Ses émotions était de véritables montagnes russes et seuls le sourire toujours scotché sur son visage subsistait.

Il imagina un instant son homme lui réclamer les plaisirs charnels qui lui était du. Il n'aurait pas tenu longtemps non plus et ces simples allusions suffirent à faire venir dans sa tête des pensées qui effraieraient surement les grands-mères. Sa curiosité put enfin être assouvie alors qu'il soulevait délicatement le pansement pour découvrir un magnifique tatouage en son honneur. Une boussole ornementé de délicats motifs. Les yeux brillants comme un enfant recevant son cadeau de noel après de long mois d'attente. Il replaça soigneusement le pansement sur celui ci et murmura :
- C'est magnifique.

Il avait sa place dans le coeur et sur la peau de son homme. Il se pencha en avant et l'embrassa avec une passion dévorante. Son esprit s'était emball comme a chaque fois qu'il se trouvait si proche de lui. N'y tenant plus, il se fit soudain plus entreprenant, il se détacha de lui et l'aida à se lever en lui tirant le poignet et l'entraîna jusqu'aux écuries désertes, et plus particulièrement jusqu'à la grange ou botte de paille, botte des foins mais surtout tas de foins les attendait bien sagement.
En une fraction de seconde, il se retrouva couché avec son homme dans ce tas de foin, la vieille couverture de Phoenix qu'il avait attrapé au passage s'étalant à leur côté. La tendant légèrement, il attira son homme contre lui, sur la couverture et l'embrassa encore une fois, les yeux brillant d'une lueur que le letton ne devait que trop bien connaître.



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Curare F. Ostrov

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MessageSujet: Re: Repose ta cigarette, tu fumes trop. C'est du tabac pas de l'amour | Curare
Repose ta cigarette, tu fumes trop. C'est du tabac pas de l'amour | Curare EmptyMer 21 Juin - 23:52

Le letton grimaça légèrement quand le pansement se décolla. Il était un peu chochotte sur les bords pour tout ce qui était sparadrap ; et en plus, il était chatouilleux, et le fait que Matt effleure très légèrement sa peau ne l'aida pas particulièrement. Il gigota légèrement, soulevant son homme au passage. Le baiser que ce dernier lui donna coupa le souffle au letton, qui reconnût immédiatement là les premières avances de son homme. C'est donc en étant sûr de ne pas se tromper qu'il lui rendit son ardeur et que son regard s'éclaira d'une lueur presque animale.
Il remua un peu ; son homme s'était malencontreusement installé sur un point particulier de son anatomie qui pourrait vite s'avérer encombrant s'il continuait à l'embrasser de la sorte. Ses souhaits silencieux furent bientôt exaucés, alors que Matt se relevait et le tirait par la main. C'est donc comme deux collégiens amoureux qu'ils s'éloignèrent, avec un Curare légèrement hilare de la tournure que prenaient les choses, profitant de sa position légèrement en retrait pour mater observer le popotin dos de son compagnon.

Se retrouvant le nez dans le foin - façon de parler - Curare ne se gêna pas pour dévorer des yeux son compagnon qui l'attirait à lui. Il étouffa un gémissement bien trop sonore en embrassant Matt, laissant à nouveau la passion se déchaîner dans ses veines. Ce week-end avait été trop long. Et surtout, depuis la bêtise de Curare, les deux hommes n'avaient pas encore eu l'occasion de se retrouver si intimement. C'aurait été mentir de dire que le letton ne mourrait pas d'envie de déshabiller son fiancé pour s'enivrer de chaque parcelle de sa peau.
Dans le foin, maintenant ? Tu aimes faire dans le cliché mon amour.
Mais il oublia bien vite ce léger détail et plaqua tendrement son compagnon sur la couverture qui allait plus ou moins les empêcher d'être couverts de foin. Plutôt moins que plus, d'ailleurs, en témoignaient les quelques brins qui étaient déjà venus se loger dans la tignasse de Matt. Peut-être que le letton, positionné au-dessus, y avait échappé, mais rien n'était moins sûr. Et ses mains étaient trop occupées à parcourir le torse de son homme - par-dessus le Tee-Shirt, refusant fermement l'idée de le brusquer - pour penser à se recoiffer.
Il captura la bouche de Matt, puis laissa ses lèvres dériver vers la mâchoire, puis vers le creux de son cou, remontant sournoisement vers le lobe de l'oreille et finissant par redescendre pour suivre la ligne de la clavicule. Entre deux baisers, il murmura un "Je t'aime" qui, l'espérait-il, passerait inaperçu. Même s'il se doutait que son homme était à l'affût de la moindre de ses déclarations.
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Matt Ostrov

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MessageSujet: Re: Repose ta cigarette, tu fumes trop. C'est du tabac pas de l'amour | Curare
Repose ta cigarette, tu fumes trop. C'est du tabac pas de l'amour | Curare EmptyJeu 22 Juin - 0:30

Repose ta cigarette, tu fumes trop. C'est du tabac pas de l'amour

CURARE & MATT

Chaque mouvement de son compagnon provoquait en lui, inlassablement, des réactions bien trop exagérées. Le sang bouillonnait dans ses veines lorsqu'il lui rendait ses baisers. Il se mordait la lèvres des que son homme glissait ses lèvres sur sa peau. Il releva la remarque de son homme avec un ton rieur :
- On a du cliché à foison par ici, autant en profiter.

Plaqué avec douceur sur la couverture, il sentait des papillons danser dans son ventre, l'amour surement. Il avait l'impression de redevenir un adolescent sous les lèvres et les doigts de Curare. Souriant niaisement quand il prononça les trois petits mots qui lui faisait tant de bien. Il jeta un coup d’œil discret autour d'eux. En quelques sortes cachés par les bottes de foins et reclus dans la grange, il ne risquait pas de croiser grand monde. L'hésitation pour retirer le tissu n'en serait tout de même que plus grande. Dans l'intimité de la chambre cela n'était (presque plus) un problème, mais ici c'était tout autre. Pourtant son corps réclamait l'homme qu'il n'avait pas eu dans ses "draps" depuis bien trop longtemps à son goût. Il se laissa faire entre les doigts experts de son homme. Le laissant complètement libre de parcourir son corps, il se mordait les lèvres, terrassé à la fois par la fatigue et par un désir bien trop intense, il aurait pu laisser son homme jouer avec lui toute la soirée.

Conscient, que le tissu était une bien trop grand barrière, il lança avec un ton suggestif :
- Tu sais si le tissu te gêne, tu a le droit d'en outrepasser les limites.

Il savait que son homme sentirait parfaitement quand s'en serait trop pour lui. Mis pour l'instant, il y avait bien trop de choses à enlever pour que cela lui pose problème. Un véritable jouet pour son homme, voilà ce qu'il serait aujourd'hui.



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Curare F. Ostrov

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MessageSujet: Re: Repose ta cigarette, tu fumes trop. C'est du tabac pas de l'amour | Curare
Repose ta cigarette, tu fumes trop. C'est du tabac pas de l'amour | Curare EmptyJeu 22 Juin - 0:45

C'était vrai que rien n'était très original, chez eux. Mis à part pour le letton qui, l'esprit rendu étriqué par son pays d'origine, n'aurait jamais pensé pouvoir épouser cet homme, tout merveilleux qu'il soit. Mais sinon, leur histoire avait tout d'un film. Et il espérait secrètement qu'elle se terminerait de la même façon, avec une vie de famille heureuse et épanouie. Il allait en tout cas tout faire pour que ce soit possible. Et il était sûr que Matt l'aiderait volontiers dans cette quête, et ce même s'il ne lui demandait pas clairement à haute voix.
Leurs baisers se faisaient plus pressants, et déjà Curare sentait son amant se contracter sous ses doigts. Il restait sage, honteusement sage, mais rien n'était trop bien pour son fiancé. Le tatoué ne s'était jamais connu une patience aussi grande que lorsqu'il s'agissait de faire plaisir à Matt ; cet homme faisait décidément ressortir le meilleur de lui.

La remarque de l'Australien ne tomba pas dans l'oreille d'un sourd, et Curare passa aisément la barrière du Tee-Shirt. Il caressa tendrement les abdominaux, malaxa délicatement les hanches et se délecta de la texture soyeuse de la peau de son homme sous ses doigts. Il vint titiller la ceinture du pantalon, passant furtivement un doigt dessous, appréciant toute la tension créée à la fois par l'excitation de Matt qui commençait à se faire remarquer, et à la fois par le pantalon de concours, qui clairement mettait en valeur le corps du brun aux yeux noisette.
Le tatoué continua quelques instants ses caresses sous les vêtements, avant d'ôter son Tee-Shirt de son propre chef. La déesse hindoue qui semblait tant fasciner son homme apparut dans la semi-pénombre de leur lieu caché. Avec un sourire, le letton se félicita d'avoir enfin encré dans sa peau toute la profondeur de son amour pour son homme ; il se sentait véritablement complet à présent, et il avait hâte de pouvoir enlever définitivement le pansement pour pouvoir savourer la vue de sa chère boussole à chaque fois que l'envie s'en ferait sentir. Elle serait là quand Matt ne le serait pas, pour accompagner le décidément trop amoureux tatoué.

Pris d'une inspiration soudaine, le letton attrapa fermement les hanches de son homme pour s'allonger à son tour sur la couverture et placer son compagnon assis au-dessus de lui. Il joua finement, et poussa un soupir de contentement lorsque leurs deux bassins s'effleurèrent, vu qu'il avait pris garde de placer Matt exactement au bon endroit. Posant ensuite sagement ses mains sur les cuisses de son compagnon, le letton lança avec un grand sourire.
Tu sais quoi ? J'ai envie que tu te déshabille. Pour moi.
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Matt Ostrov

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MessageSujet: Re: Repose ta cigarette, tu fumes trop. C'est du tabac pas de l'amour | Curare
Repose ta cigarette, tu fumes trop. C'est du tabac pas de l'amour | Curare EmptyJeu 22 Juin - 1:14

Repose ta cigarette, tu fumes trop. C'est du tabac pas de l'amour

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A peine eut-il prononcé ses quelques mots qu'il fut assailli par les mains de son homme courant sur son ventre et ses hanches. Se cambrant sous les assauts de ce dernier qui profitait allègrement de cette sortie de route promptement autorisée. Rien que le fait qu'il ai pu refouler se sentiments les plus profonds pour lui et qu'il ai marqué sa peau à son nom, lui prouvait que plus rien ne les séparerait, ou que si cela venait à arriver, il aurait été la plus belle de toutes les histoires qu'il avait pu faire vivre à son coeur. La tension montait déjà dans chacun de ses muscles autant que dans son boxer. Il apprécia le spectacle du corps découvert de son homme qui laissait son t-shirt avec une aisance déconcertante, découvrant le grand tatouage, qui était l'un de ses grands préférés.

Avant qu'il n'ait eut le temps de comprendre, il se retrouva soudain au dessus de son homme, jusqute au bon endroit pour faire monter la tension à son paroxysme. Les mains puissantes sur ses cuisses. Il fut surpris par les paroles de son homme et mit un temps à comprendre. Il hésita. Quand soudain comme un déclic, il envoya tous ses principes aux oubliettes. Il n'était pas d'humeur à réfléchir, il voulait que son cerveau qui avait bien trop réfléchi ses derniers jours cesse de fonctionner. Au diable toute pudeur déplacée alors que seul les yeux de son homme ne pourrait le voir. Un sourire en coin accorda le privilège demandé au letton. L'australien posa les doigts sur sa ceinture et desserra cette dernière. avant de la laisser glisser doucement, prenant soin de bouger très doucement, de manière presque imperceptible sur le bassin du grand brun. La lanière de cuir vint se poser sur le foin. Posant ses mains à la séparation entre son polo et son pantalon, il laissa le doute planer encore un instant dans son esprit. Se ravisant soudain, il saisit le tissu le plus fin et le fit passer par dessus sa tête, ébouriffant ses cheveux par la même occasion.

Défiant son amant du regard, ravi de ce petit effet de surprise. Il ne tremblait pas, il n'était pas au bord du malaise, il avait envie de son homme au delà de tous les concepts de complexes. Une main courant sur le torse de son homme, l'autre glissant le long de sa propre jambe pour faire glisser les fermetures qui retenait les bottes de cuirs et les déchausser à leur tour. Les chaussettes montantes y passèrent bientôt aussi alors qu'il prenait soin de se garder inaccessible.
Résolution qu'il ne tint pas bien longtemps puisque lorsqu'il fit céder le bouton du pantalon entre son pouce et son index, il se pencha vers l'avant pour déposer un long baiser dans le cou de son homme avant de presser ses lèvres contre les siennes. Pour une fois, ce n'était plus le haut mais bien le bas qui restait comme barrière. Un sourire satisfait au coin des lèvres, bien trop entreprenant, dominer par les pulsions et les hormones, il avait l'impression d'être invulnérable face à la vie. Le temps était suspendu dans le grange alors que les deux corps se découvraient, encore bien trop loin l'un de l'autre.



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MessageSujet: Re: Repose ta cigarette, tu fumes trop. C'est du tabac pas de l'amour | Curare
Repose ta cigarette, tu fumes trop. C'est du tabac pas de l'amour | Curare EmptyJeu 22 Juin - 1:38

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MessageSujet: Re: Repose ta cigarette, tu fumes trop. C'est du tabac pas de l'amour | Curare
Repose ta cigarette, tu fumes trop. C'est du tabac pas de l'amour | Curare EmptyJeu 22 Juin - 9:38

Repose ta cigarette, tu fumes trop. C'est du tabac pas de l'amour

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Un regard lubrique finit d'allumer la flamme qui brûlait entre eux. Plaqué violemment sur leur couverture de fortune. Les boxers déformés trahissait l'excitation bien trop intense entre eux. Il découvrait une nouvelle facette de Curare. Alors qu'il lui avait subtilement offert son corps, il découvrait la violente passion qui habitait son compagnon. Les lèvres dévorées par les baisers passionnés, alors que chacun des gémissements se perdait infiniment dans ses oreilles, il avait l'impression que son corps agissait maintenant contre son gré. Habité par une force de vie soufflée par les puissantes mains et les lèvres délicatement humides qui parcourait son torse si sensible à la moindre petite chose. Son dos se soulevant et se cambrant à la rencontre de ce contact sauvage qui lui plaisait de plus en plus. Il se retrouva plaqué, le dos au sol à de nombreuses reprises.

Le pantalon ne tarda pas à céder et s'éclipser de ses jambes et sans interlude, il sentit les doigts plonger dans son boxer, un gémissement étouffé trouva enfin la force de s'échapper d'entre ses lèvres. Alors que sa bouche vint remplacer ses mains, Matt empoigna les draps, alors qu'un son rauque montait du plus profond de son être. Il glissa une main dans les cheveux de son homme, arrachant quelques brins de paille et décoiffant légèrement celui ci alors que la chevelure restait la dernière chose accessible de son compagnon. Sous la stimulation pourtant si minime, le simple effleurement de sa peau. Alors qu'il remontait vers son oreille, la dernière phrase qu'il lui signifia, quatre nouveaux mots. Encore plus intense alors qu'il était plongé dans un état second. Il plongea ses lèvres sur les siennes et rassembla les dernières onces de raisons qu'il lui restait encore pour lancer dans un soupir, son langage de chartier qui signifiait très clairement le fait qu'il s'abandonnait à lui :
- P*tain ce que je t'aime.

Il laissa courir ses mains sur son dos, descendant jusqu'au pantalon qui demeurait encore chez son homme, le tirant légèrement vers le bas se faisant très bien comprendre. Il l'embrassa doucement, déviant, sur les joues et le lobe de l'oreille de son homme avant de redescendre dans sa nuque. Les caresses reprirent et il lâcha sa prise sur le jeans, étouffant un gémissement entres les lèvres du letton qui lui faisait tant de bien.


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MessageSujet: Re: Repose ta cigarette, tu fumes trop. C'est du tabac pas de l'amour | Curare
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MessageSujet: Re: Repose ta cigarette, tu fumes trop. C'est du tabac pas de l'amour | Curare
Repose ta cigarette, tu fumes trop. C'est du tabac pas de l'amour | Curare EmptyJeu 22 Juin - 12:16

Repose ta cigarette, tu fumes trop. C'est du tabac pas de l'amour

CURARE & MATT

La chaleur montait à une vitesse hallucinante. Il avait l'impression que ses neurones dansaient sur des airs de samba alors chacune de ces cellules bouillonnaient sous une canicule à laquelle elle ne pourraient surement pas échapper. Il retrouvait enfin le contact de cet homme qu'il aimait tant. Le coup de bassin qui vint répondre à ses caresses, acheva toute la lucidité qu'il lui restait. Le sang qui coulait dans ses veines, n'était plus dirigé que vers la source de son plaisir. Il perdait pied et encore plus rapidement qu'à son habitude. Jouant avec ses lèvres, il finit par se détacher de lui.

Ramené brusquement à la réalité, il se fit interrogateur. Mais bien vite ses questions trouvèrent réponses alors qu'il se retrouvait soulevé dans les airs, bien trop proche de lui pour rester raisonnable. Le couvrant d'intenses baisers qui ne l'aiderait certes pas à avancer. Les yeux brûlants se perdirent dans les yeux gris envahit par une pupille désireuse qui reprenait ses droits. Reposé au sol, plaqué contre la porte. Il confirmait, il n'aurait certainement pas pu tenir jusque la-bas. Les mains malicieuses du letton vinrent trouver les points sensibles qu'elles semblaient si bien connaitre. Lui arrachant d'involontaires sons et mouvements qui étaient certainement les plus beaux puisque le corps exprimait simplement l'ardeur à laquelle il était en proie. Il perdit le contrôle à nouveau, il perdit pieds, il perdait la partie encore une fois. A présent qu'il était la contre la porte plus aucun moyen d'entrer pour personne et puis il s'en fichait pas mal. La machine était lancée et il était trop tard pour la freiner. Pour appuyer ses profondes pensées il se laissa onduler doucement sous les doigts de son amant avant de finir le travail commencer, détachant ce qui retenait encore le pantalon de son homme avant de baisser ce dernier jusqu'à découvrir la bosse qui déformait son boxer. Face à tant de réactions de la part de son homme face à ce corps qu'il détestait plus que tout, il se disait presque que finalement, il ne devait pas y avoir de si gros problème chez lui, mais simplement dans les esprits moqueurs. Prenant un malin plaisir à effleurer le tissu de ses doigts, il finit par arrêter de se torturer lui même, sachant qu'il ne tiendrait pas plus longtemps. Glissant entre les doigts de son homme, jusqu'à posé un genoux à terre. Mais cette fois ci, ce n'était pas pour lui offrir une bague. Il attrapa les bords du tissu pour l'entraîner dans sa chute jusqu'au chevilles de celui ci. Embrassant les abdominaux du grand tatoué, et descendant jusqu'au tissu qu'il finit par retirer à son tour bien trop rapidement. Il tourna encore un peu autour de l'objet de ses fantasmes, caressant l'aine et l'intérieur des cuisses du bout de la langue.
Un instant de douceur et il prit enfin son homme à pleine bouche, transformant ainsi la langueur en plaisir.


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MessageSujet: Re: Repose ta cigarette, tu fumes trop. C'est du tabac pas de l'amour | Curare
Repose ta cigarette, tu fumes trop. C'est du tabac pas de l'amour | Curare EmptyJeu 22 Juin - 16:50

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MessageSujet: Re: Repose ta cigarette, tu fumes trop. C'est du tabac pas de l'amour | Curare
Repose ta cigarette, tu fumes trop. C'est du tabac pas de l'amour | Curare EmptyJeu 22 Juin - 22:14

Repose ta cigarette, tu fumes trop. C'est du tabac pas de l'amour

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Le râle de son homme lui fit perdre la tête. Tout autant que son corps en ébullition luisant d'une chaleur dont il était la source. Sa respiration était sifflante mais la cigarette n'était pas en cause pour lui. Il retenait les quintes de toux qui montait dans ses poumons et n'aidait pas alors qu'il cherchait l'air. Il ne voulait pas que son homme ne laisse la morale ou l'inquiétude pour sa santé prendre le dessus, même si cela semblait difficile dans ce genre de situation. Les gémissements de cet amant au corps couvert de tatouages faisait frissonner tout son corps alors que son bas ventre lui jouait des tous dans d'étranges fourmillements qui lui faisait pourtant tant de bien. Alors qu'il achevait un autre vas et viens entre les jambes de son homme, il se sentit doucement repoussé vers l'arrière et amené à remonter auprès de son homme. Les lèvres s'effleuraient alors qu'il sentait le souffle chaud de con homme contre son cou. Un baiser volage et le côté si mignon et romantique de son homme. Ca.. Il comprenait complètement ce ça .... Les hormones en ébullition, les gémissements sous les caresses, le cerveau qui ne semblait plus assez irrigué pour réfléchir correctement. Et tout l'amour qu'il pouvait ressentir, tout ça, exprimé dans une étreinte charnelle. Dans ces moments, son homme savait très bien qu'il avait du mal à délier sa langue pour exprimé ce qu'il ressentait. Il acquiesça avec un grand sourire et le gratifiant d'un nouveau baiser qui était la réponse à la phrase qu'il venait de prononcer (comme la plupart du temps, il préfèrait user de son corps que des mots). Il aimait être à l'origine de toute ça. Il aimait simplement à être le centre du monde du letton.

Il laissa courir ses doigts sur les hanches de homme et descendant doucement le long de la colonne vertébrale alors que ses doigts passaient dans son dos. Pourtant, il n'y tenait plus, se mordant la lèvre, lançant un regard bien trop lubrique à son homme, un léger sourire en coin alors qu'il lui susurrait d'une voix presque sensuelle :
- J'ai envie de toi.


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MessageSujet: Re: Repose ta cigarette, tu fumes trop. C'est du tabac pas de l'amour | Curare
Repose ta cigarette, tu fumes trop. C'est du tabac pas de l'amour | Curare EmptyJeu 22 Juin - 23:14

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MessageSujet: Re: Repose ta cigarette, tu fumes trop. C'est du tabac pas de l'amour | Curare
Repose ta cigarette, tu fumes trop. C'est du tabac pas de l'amour | Curare EmptyVen 23 Juin - 0:51

Repose ta cigarette, tu fumes trop. C'est du tabac pas de l'amour

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Le corps de cet homme si humblement offert à lui, laissant libre court à son esprit torturé de milles pensées qui ne pourraient surement pas passer le seuil de n'importe lequel des bâtiments religieux. Et il savait que tout cela n'était qu'à lui rien qu'à lui. La notion de propriété était surfaite, mais dans ce cas précis, c'était simplement son cœur qui était mis en jeu, retenu par l'étreinte de cet homme qui accompagnait la plupart de ses nuits.

Il lui glissa à son tour entre les doigts, se trouvant séparer de la dernière protection qu'offrait le fin tissu blanc, dévoilant son boxer dans lequel il était bien trop à l'étroit. Le paquet de cigarette s'écrasa au sol et fut repoussé comme un concurrent potentiel face à un mari jaloux. Il secoue doucement la tête de gauche à droite avec un léger sourire rieur sur les lèvres, s'amusant du petit comportement de son homme. Les muscles abdominaux de Matt furent redessiner par les baisers qui ne firent qu'augmenter tous les papillons qui semblaient vouloir reprendre leur liberté en crevant sa peau et qui voletaient dans son estomac. I

Se redressant pour retrouver cette position front contre front, il sentit la puissant main de son homme venir glisser dans la sienne et lui offrir le chemin vers l'objet de son désir. Glissant sur ce dernier tout d'abord avec délicatesse, abandonnant celui ci pour glisser sur le peau alentours si fine avant de revenir sur ce dernier. Il regarda son homme lever les yeux révulsés vers le ciel alors que des insultes qu'ils commençaient à connaître s'élevait contre les parois de la grange. L'australien se mordit la lèvre étouffant un soupir alors qu'il observait les répercussions de cet acte si bénin sur l’entièreté du letton.

Alors que son mouvement accélérait quelques peu, le brun se rapprocha et se pencha vers l'avant pour recueillir le souffle soupirant qui s'échapperait bientôt d'entre les lèvres de son fiancé. Peut être même son prénom si il avait de la chance. Son prénom qu'il ne se lassait plus d'entendre entre les lèvres du tatoué. Mais la réponse fut tout autres. L'australien qui avait presque atteint le paradis, qui voyait déjà les nuages s'étendre sur une infinie surface, se retrouva soudain violemment projeté au sol. Cassant ses fines ailes d'ange sur le béton, il se détacha de son homme, lâchant sa prise alors que son homme grognait étrangement face à ce soudain rejet. L'australien tenta de garder un ton calme mais il ne tromperait personne alors qu'un soudain sentiment de dégout lui emplissait la bouche :
-Qu'est ce que tu viens de dire ? Par pitié dites moi que je rêve !

Remontant le pantalon blanc quelques peu baisser, le replaçant au niveau de ses hanches. Il s'assit sur une botte de paille carrée, se prenant la tête entre les mots. Il avait envie de fuir bien loin, il aurait un essai pour se rattraper, pas un de plus. Lucide, bien trop lucide, comme ramené brutalement dans la dure réalité, il finit par dire, d'une voix meurtrie :
- Pas la peine de répondre, tu sais ce que tu as dit. Tu peux penser à qui tu veux, mais ne vient pas t'étonner si je fume.

Il était blessé simplement, il se releva, attrapant son polo qui traînait là. Les quatre cent pas, il s'asseyait, de re levait Il se sentait mal des paroles qu'il venait de lancer, mais rien que le fait que les caresses qui lui avait offert n'avait été que comme si c'était cet autre homme qui le touchait. Tout ça le désolait. Une nouvelle fois, il était perdu, et il n'avait plus qu'une envie et c'était de s'échapper de la grange pour retrouver un peu d'air frais.




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MessageSujet: Re: Repose ta cigarette, tu fumes trop. C'est du tabac pas de l'amour | Curare
Repose ta cigarette, tu fumes trop. C'est du tabac pas de l'amour | Curare EmptyVen 23 Juin - 11:19


Le monde de Matt s'écroula certainement tout aussi violemment que celui du letton. Vu qu'il était dos collé à la porte, il ne pouvait pas reculer ; et pourtant, il l'aurait voulu. Quitte à traverser le bois, il aurait aimé pouvoir reculer, pouvoir s'éloigner de cet homme pour qui il était irrémédiablement dangereux. Toxique. Son prénom ne mentait pas, cette fois-ci. Il était un véritable poison, qui s'instillait depuis des mois dans les veines de l'Australien. Pire que cette cigarette qu'il lui demandait d'arrêter.
Ce fut Matt qui leur infligea cette distance pourtant nécessaire. Le regard baissé vers le sol, le tatoué ne put qu'entendre le retrait de son compagnon. Les yeux humides des larmes qu'il s'efforçait de retenir, il renfila son boxer, l'esprit plongé dans un profond brouillard dont il avait l'impression de ne jamais pouvoir sortir. Il se laissa glisser sur le sol, les yeux toujours rivés vers ce béton si innaccueillant sur lequel il allait pourtant s'asseoir.

Il prit sa tête entre ses mains, refusant fermement de répondre à Matt. De toutes façons, il était adossé à la porte, bloquant ainsi toute tentative de fuite. Et il savait bien que si l'Australien pouvait le blesser avec ses mots, il serait bien incapable de le forcer à se lever s'il n'en avait pas envie. Et le letton n'en avait pas envie ; il avait là une chance de réparer son énième bêtise. Et s'il devait pour cela séquestrer l'homme qu'il aimait, il le ferait. Sans hésiter.
Sans oser relever son regard vers son compagnon qui semblait s'agiter dans la pièce, le tatoué se mit à déblatérer à demi-voix une série de jurons, et d'autres phrases en letton. La langue qu'il ne parlait plus qu'avec sa mère au téléphone lui semblait lointaine, et pourtant le fait de pouvoir grommeler sans que Matt ne le comprenne l'apaisait. Un peu. Ou peut-être était-ce seulement le fait de laisser ressortir ses racines qui l'aidait à se mettre en paix avec lui-même.

Au milieu de son discours à moitié silencieux sans queue ni tête, il retrouva un peu de lucidité pour murmurer, en anglais cette fois-ci "J'y arrive pas...". S'ensuivit un silence lourd de sens, avant qu'il ne finisse par redresser la tête en direction de Matt, qui avait cessé ses va-et-vient devant lui. Ses yeux étaient humides, brouillés des larmes qu'il retenait encore mais qu'il ne tarderait pas à ne plus pouvoir camoufler. Sa voix, rauque, chutait en fin de phrases, entrecoupées de respirations trop profondes qui trahissaient son envie d'éclater en sanglots. Mais également la volonté d'être fort.
J'y arrive pas. J'arrive pas à me dire que je pourrais faire ma vie sans toi. Donc je me montre égoïste,
en te faisant mal et en voulant quand même te garder.
Cette fois-ci, les sanglots éclatèrent, les larmes inondèrent le visage du letton, traçant des sillons salés sur l'un des seuls endroits de sa peau qui n'était pas encore noirci par l'encre. Il trouva néanmoins la force de continuer à regarder son homme, continuant son discours, incapable d'arrêter le flot de paroles qui sortait maintenant de son corps. S'il ne criait pas, c'était tout comme. Effrayé à l'idée de finir par perdre définitivement son homme avec cette nouvelle erreur, Curare lui hurlait sa détresse.
J'arrive pas à imaginer que je pourrai passer mes nuits tout seul. Juste ce week-end, ça a été trop long.
Pour m'occuper, j'ai enchaîné les actions qui permettaient de me relier à toi. Je me suis décidé pour ce tatouage. Mais j'ai aussi trouvé une bague, que je comptais t'offrir je ne sais quand. J'ai rempli les papiers pour le mariage, ils attendent plus que ta signature. J'ai réfléchi à une myriade de choses, et tu étais toujours là. Il faut que je t'emmène voir ma mère ; je ne lui ai même pas dit qu'on était fiancés, je voulais lui faire la surprise. Bordel, je ne me suis même dit que Milo,
c'était un beau prénom pour notre fils !
Sa voix s'était faite plus puissante, à mesure qu'il égrainait tous ces faits. Toutes ces petites choses qui occupaient son cerveau constamment. Tout ce qui faisait que Matt était définitivement l'homme de sa vie, et qu'il refusait l'idée de vivre sans lui. Quitte à le blesser. A se montrer égoïste. Et s'il n'y avait pas eu l'amour pour l'aveugler, le letton aurait été sans aucun doute dégoûté de lui-même.
Et malgré tout ça... Malgré le fait que tu refuses de quitter mes rêves la nuit et mes pensées le jour. Malgré le fait que tu m'apportes un bonheur qui n'a rien de comparable à celui que j'ai pu connaître avec un autre ou tout simplement seul. Malgré le fait que j'ai l'impression que je ne vis plus que pour toi, que ma poitrine se serre dès que tu entres dans mon champ de vision, que mon cœur semble exploser à chacun de tes nouveaux baisers... Je te fais subir ça. Le doute. La jalousie. Je suis un monstre. Un monstrueux égoïste. Mais tu ne peux pas me demander d'arrêter de t'aimer. Parce que j'en suis incapable. Et j'en serai incapable pendant toutes ces secondes qu'il me reste à vivre, que tu sois près de moi ou pas. Que l'on se soit mariés ou pas. Que tu m'ai pardonné ou pas. Que tu m'aimes encore ou pas.
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MessageSujet: Re: Repose ta cigarette, tu fumes trop. C'est du tabac pas de l'amour | Curare
Repose ta cigarette, tu fumes trop. C'est du tabac pas de l'amour | Curare EmptyVen 23 Juin - 13:05

Repose ta cigarette, tu fumes trop. C'est du tabac pas de l'amour

CURARE & MATT

Il se sentait sali. Il ne savait pas véritablement ce qu'il avait fait de mal pour que son homme préfère penser à un autre dans un moment si intime. Il voyait son homme assis là sur le sol, la tête entre ses mains, des flopées de paroles maugrées qui formait un inaudible charabia qu'il ne comprenait pas. Il entendit le son de sa voix. Qu'est ce qu'il n'arrivait pas à faire ? A oublier son frère ? A passer outre alors qu'il était avec lui ? Il entendait parfaitement, la voix étouffée qui trahissait la détresse de ce dernier. Son esprit lui hurlait de s'excuser alors que la culpabilité d'avoir parler aussi sèchement le dévorait complètement, mais il ne pouvait pas passer outre cette fois ci. Il attendait des explications. Et si les marques d'amour primaires avaient su tout régler entre eux, aujourd'hui ce ne serait pas le cas.

Il l'écouta parler, il était tout aussi égoïste que lui, il partageait son avis sur le fait que passer sans lui serait bien trop difficile. Ils avaient passés bien trop de temps ensemble. Le letton se mit à pleurer. C'était plutôt à lui de pleurer dans ce genre de situation et pourtant il ne décrocha ps une larme. Il n'avait simplement pas envie de pleurer parce que ça n'en valait pas le peine. Et pourtant, chaque sanglots de son homme lui fendait le coeur. Il n'aimait pas le voir malheureux parce qu'il l'aimait. Quoiqu'il fasse, quoiqu'il dise, quoiqu'il se passe, il l'aimait. Il n'avait jamais une relation aussi forte que celle ci. Mais il avait besoin d'entendre encore son homme.
Il fut touché par tout ce qu'il lui disait. Le prénom de l'enfant, la bague, le tatouage.. Beaucoup trop de choses qui marquait son profond attachement. Mais pourtant, l'australien resta enfermé dans son mutisme. Il l'écoutait, il enregistrait chacune de ses paroles, il se contenait pour rester tel un mur de pierre face à son homme.
Tout ce que Curare lui décrivait, il le ressentait lui aussi mais à sa manière. Il aurait voulu lui répondre, mais pourtant, il savait que n'importe quel mot ne pourrait pas exprimer ce qu'il ressentait. Seul le silence le pouvait, et il savait que son homme comprenait ce silence et que c'était le meilleur moyen de lui faire comprendre ce qu'il ressentait profondément. Il resta dans son mutisme profond, écoutant simplement avec douleur les larmes de son homme couler. Il se placa à une distance raisonnable de lui s'asseyant sur le sol, les genoux remonté contre lui pour masquer son torse dénudé, il releva la tête et affronta le visage attristé de son homme.
Il attendait qu'il la relève, qu'il cherche à le faire réagir. Ce moment arriva après de longues minutes et pourtant il ne le laissa pas décrocher un mot puisqu'il le coupa avant même qu'il n'ai pu ouvrir le bouche. Il soutint le regard de son homme avec toute la difficulté du monde :
- Tu sais très bien ce que je ressens et toute l'affection que je te porte. Mais qu'est ce qui peut me prouver que tu ne penses pas à lui ? Que ses lèvres ne te manquent pas ? J'ai peur de te garder auprès de moi désespérément alors que tu ressens encore des choses trop fortes pour lui.

Il soupira doucement, rejetant sa tête en arrière joignant ses mains et posant ses bras sur ses genoux :
- Tu sais, j'ai eu des gens avant toi dans ma vie, peut être trop même. Tous était différent. Et pourtant, toutes les histoires ont finis de la même manière. Et c'était eux dans les draps de quelqu'un d'autre que moi. Je me suis toujours dit que les retenir ne changerait rien, donc j'ai pris sur moi et les histoires ce sont finis là. Je leur souhaite d'être heureux vraiment, parce que tout ce que je veux c'est leur bonheur.


Il reprit son souffle, la voix teinté d'émotions en repensant à toutes ses histoires qu'il pensait avoir laissé bien loin derrière lui et reprit d'une voix plus forte et plus décidée :
- Alors prouve moi, prouve moi que c'est toi. Prouve moi que j'ai bien fait de monter le ton la dernière fois, que j'ai bien fait de m'imposer face au Destin et de te retenir.

Trop de chose avaient été lâché d'un coup d'un seul, il avait peur d'avoir blessé son homme plus profondément qu'il ne venait de le faire en supposant qu'il ne l'aimait pas assez pour le garder. Il reprit doucement, d'une voix brisé :
- Mais sache que tu es la plus belle histoire que j'ai jamais eu, et que je ne veux pas la voir se terminer.



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MessageSujet: Re: Repose ta cigarette, tu fumes trop. C'est du tabac pas de l'amour | Curare
Repose ta cigarette, tu fumes trop. C'est du tabac pas de l'amour | Curare EmptyVen 23 Juin - 14:06


Matt ne l'interrompit pas. Face au flot de parole ininterrompu qui animait la bouche de Curare, l'Australien resta silencieux. C'était certain qu'il ne perdait pas une miette du lamentable spectacle que devait former le letton ramassé en petit tas contre la porte. Mais au moins, il avait la décence d'écouter, et de ne pas couper l'homme éploré qui tentait tant bien que mal de se défendre contre l'indéfendable.
Bientôt, sa voix finit par se briser, et il conclut sa dernière phrase sur un reniflement fort peu élégant, mais qui trahissait l'intensité du chagrin qui l'assaillait. Il essuya d'un revers de main presque rageur les larmes qui perlaient sur ses joues. Il ne voulait pas montrer à quel point il était faible devant le jugement de celui qui était l'homme de sa vie. Le seul jugement qui comptât désormais aux yeux du letton.

Après avoir reposé quelques instants sa tête - qui commençait à souffrir d'une sérieuse migraine après cette crise - sur ses genoux, Curare se décida à la relever pour rencontrer le regard de son compagnon. Ce dernier prit à son tour la parole, alors que ses mots tantôt meurtrissaient le cœur du tatoué, et tantôt pansaient ses blessures. Le letton se permit même une grimace peut engageante lorsque Matt lui parla de sa vie d'avant. De tous ces gens qui avaient pu profiter de ses baisers, de ses caresses, de ses mots doux. Curare ne voulait pas l'entendre, il ne voulait pas connaître ces personnes ; mais il se força, parce que lui ne valait pas mieux. Certes, il n'avait qu'un ex dans sa vie ; mais il était ô combien important, et ô combien intrusif.

Ce fut à son tour de rester silencieux un long instant. Il jeta un œil à son poignet, où il arracha brusquement le pansement. La peau, encore légèrement boursouflée autour des lignes d'encre, ne l'empêchait pas d'apprécier ce dessin. D'un air rêveur, comme absent, il effleura cette petite boussole, qui malheureusement ne l'aidait pas. Ou au contraire, elle l'aidait trop : n'indiquait-elle pas sur son aiguille directrice que c'était vers Matt qu'il devrait toujours aller ?
Il laissa retomber son bras vers le sol, et redressa la tête, dardant son regard acier qui s'était noirci sous l'effet du chagrin vers les prunelles noisette qui le mettaient décidément dans tous ses états.
Une fois pour toutes, Matt, je vais te le dire. Et je veux que tu t'en souviennes. S'il-te-plaît.
La question était bien évidemment tacite, et ne demandait pas de réelle réponse. Curare connaissait trop bien son fiancé, et il était certain que ce dernier l'écouterait attentivement. Encore plus attentivement que d'habitude, si c'était même possible.
Je ne le regrette pas. Oh, oui, j'ai pu le regretter, il a pu me manquer. Mais il m'a abandonné, Matt. Même si je le voulais, je serais bien incapable de lui faire confiance à nouveau. Il me reste peut-être un peu d'amour, un peu de passion, mais pas de confiance.
Il se rendit compte lui-même que ses paroles pouvaient porter à confusion. Il soupira lourdement, énervé de ne pas réussir à trouver les mots qu'il fallait. Les mots qu'il voulait. Certaines phrases dans sa langue maternelle venaient tournoyer dans son esprit ; mais il les repoussait. Son compagnon, son futur mari, il était Australien. Et si le letton n'oublierait pas ses origines, il allait vite devoir se faire au fait de ne plus parler sa langue maternelle qu'avec un nombre limité de personnes.
Tu es tout ce qu'il n'est pas. Et tu n'es pas tout ce qui le définit. Tu es douceur, tendresse, et joie de vivre. Il est brutalité, emportement et noirceur. Tu me fais rire, sourire. Il m'a fait pleurer. Tu m'aimes, sans jamais juger qui je suis. Il me reprochait sans cesse d'avoir arrêté l'école. Tu es fraîcheur et légèreté. Il n'était que jugement et analyse. Finalement, aujourd'hui, il n'est que souvenir et mélancolie. Toi, tu es avenir et passion. Il n'est plus rien. Là où tu es tout, Matt.
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Matt Ostrov

Date d'inscription : 23/02/2017

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MessageSujet: Re: Repose ta cigarette, tu fumes trop. C'est du tabac pas de l'amour | Curare
Repose ta cigarette, tu fumes trop. C'est du tabac pas de l'amour | Curare EmptyVen 23 Juin - 14:54

Repose ta cigarette, tu fumes trop. C'est du tabac pas de l'amour

CURARE & MATT

Il écoutait les mots de son homme, toutes les différences, chaque mots qui servaient de pièces à convictions. Il s'en souviendrait. Il était heureux que son homme le voit ainsi parce que c'était cette image de lui qu'il voulait à tout pris renvoyer.
L'amour détruisait, les mots aussi, chaque chose habilement tourné pouvait tuer un homme ou le reconstruire. Sans confiance, il consentait qu'il ne pouvait plus y avoir de relation. Mais comment savoir qu'il ne lui racontait pas de mensonges ? Qu'il n'allait pas rechuter. C'était bien simple, il n'y avait aucun moyen de le savoir. Le pansement arraché sur son poignet fit grincer les dents de l'australien.

Trop de choses arrivaient en même temps pour que son esprit réfléchisse correctement. Il avait besoin de se vider la tête, de réfléchir avant de tout recommencer comme si tout cela n'était jamais arrivé. Il détestait bouder de la sorte ou s'énerver contre son homme, ou même simplement douter de lui. Tout ce qu'il voulait c'était l'aimer même si, il fallait surement en passer par là dans une vide de couple pour en ressortir plus fort.

Il se releva, et tendit la main à son homme en lui demandant de se lever à son tour, l'implorant du regard et murmurant d'une voix douce :
- Viens avec moi s'il te plait

Il pria pour que son homme se relève et le suive. Il effleura l'encre sur son poignet, frissonnant à ce contact. Il lui tendit ses vêtements, enfilant lui même son polo et le fit sortir des écuries. Attrapant sa main, sans plus vouloir la lâcher, il avait besoin de le sentir à ses côtés. Il le mena jusqu'au parking, tirant ses clés pour ouvrir l'un des garages. Il regarda son homme droit dans les yeux, attrapant l'autre main de ce dernier pour être sur qu'il ne s'enfuit pas :
- Écoutes, j'ai besoin de me vider la tête pour remettre les compteurs à zéro. Et si je n'ai pas la cigarette, ce sera sur cette moto.

Les yeux brillants, il ne savait pas vraiment comment dire à son homme, qu'il avait besoin de rouler à toute allure jusqu'à ce que le vent remplace sa pensée dans ses oreilles. Tout comme Curare lorsqu'il frappait dans un sac à la salle de sport. Il sourit faiblement, bien trop fébrile :
- Que dirais-tu que l'on se retrouve dans une heure, au bord de la piscine ?

Voyant, le regard de son homme. Il le rassura tout de suite, se rapprochant un peu de lui :
- S'il te plait ne m'en veut pas. Mais je pense qu'une petite heure chacun de notre côté avant de se retrouver pour de bon est une bonne chose. Et ce sera la preuve que je t'ai demandé dans la grange si tu me retrouves la bas dans une petite heure.

Il se pencha vers l'avant pour frôler ses lèvres, attendant la réponse de son homme, une étrange boule nouant son ventre.




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