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Curare F. Ostrov

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MessageSujet: Come home | MATT
Come home | MATT EmptyDim 22 Oct - 23:15

never alone, wait for me to come home
curare feodor ostrov & matt ostrov
Avec toute la délicatesse du monde, Curare poussa la porte de la chambre. Il était une heure passée du matin, et si Matt était normalement constitué, il devait dormir. Du moins, le letton lui avait précisé qu'il n'avait pas besoin de l'attendre ; il était suffisamment grand pour tourner les clés dans la serrure. Et vu sa grande résistance à l'alcool - pays nordique oblige - il n'avait même pas de risque.
Rentré tard d'une soirée en charmante compagnie, qui s'était éternisée au restaurant, puis dans un bar qui l'avait attiré sur le chemin vers la station de taxi. Pas seul, bien évidemment, il avait tiré Noémie hors de l'académie, refusant fermement que Matt ne les accompagne. C'était une soirée entre filles. Et pour une fois c'était au tatoué de jouer la fille.
Il savait très bien que son compagnon ne s'inquiéterait pas, et ne lui en tiendrait pas rigueur. Ce n'était que Noémie, il n'avait pas grand-chose à craindre. Le letton, lui, était farouchement gay.

La lampe de chevet était restée allumée, mais Matt semblait dormir. Un peu emmêlé dans les draps, cette vision fit sourire le tatoué amoureux qui s'autorisa quelques instants de contemplation. Dans un silence religieux - après tout, il y avait un potentiel dormeur dans la pièce - Curare resta immobile, couvant du regard cet homme qu'il aimait tant. Et qui l'attendait désormais tous les soirs, toutes les nuits. Quand les rôles n'étaient pas inversés, bien évidemment.
Il fit tourner légèrement l'anneau d'argent autour de son doigt, avant de se diriger à pas de loup vers l'armoire. Il avait enlevé ses chaussures dès son arrivée dans l'appartement, mais il ne comptait pas dormir en chemise et en jean non plus. Très peu confortable, tout ça, le boxer c'était tellement mieux. Et pas que parce qu'il pouvait mieux serrer son homme dans ses bras.

Toujours dans ce même silence parfait, le letton défit un à un les boutons de la chemise - restée blanche malgré le plat plein de sauce tomate qu'il avait choisi - avant de l'ôter pour la fourrer en boule à un étage non identifié de l'armoire. Dos au lit, il était attentif au moindre bruit, n'ayant plus la vue pour surveiller son amant. Un bruissement de draps commença à le faire douter du soit-disant sommeil de son compagnon.
Comme pour vérifier son hypothèse, Curare défit la boucle de sa ceinture et baissa la fermeture éclair du pantalon. Là. Un changement très net dans la respiration de son compagnon, qui ne pouvait clairement pas être le simple fait de ses rêves. Et, tout d'un coup, le letton comprit mieux le pourquoi du comment de la lumière toujours allumée. Il se retourna, torse nu et pantalon dangereusement bas sur les hanches, les bras croisés sur la poitrine avec un faux air blasé.
T'as pas fini de me mater comme ça ? C'est l'heure de dormir pour les gens normaux, tu sais.
Il jouait vraiment très mal la comédie, c'était un fait inéluctable.
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Matt Ostrov

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MessageSujet: Re: Come home | MATT
Come home | MATT EmptyLun 23 Oct - 0:41

C'est de la confiance que naît la trahison

CURARE & MATT


Le dévoué mari était de sortie ce soir. Matt avait occupé sa soirée en tentant de remonter Phoenix sans qu'il ne soit au courant. La séance s'était affreusement mal passée et il avait failli finir au tas plusieurs fois. Il avait finalement arrêté après avoir obtenu quelques changements de pieds, ne souhaitant pas vraiment finir a nouveau a l'hopital et encore pire abstinent a nouveau. Il était une véritable boule de nerfs et de frustrations, toujours a fleur de peau, le moindre contact lui arrachait des gémissements incontrôlés. Rien que dormir au côté de son homme était une véritable torture. Il avait l'impression de redevenir un adolescent bourré de testostérone. Après sa séance, il avait rentré le cheval, fumer une - ou deux - cigarettes puis pris une douche pour masquer ses pseudo péchés. Il fut presque tenter de succomber au plaisir de chair solitaire pour se détendre mais se résigna. Il surfa un peu sur l'ordinateur, tenta de s'occuper tant bien que mal et ne trouva rien de mieux a faire que de tailler sa barbe correctement et de mettre une touche de parfum. Couché dans son lit, il se mit a revasser. Il téléphona quelques instants à Jack avant de racrocher et de se glisser dans les draps vêtu d'un short un peu trop petit et d'un t-shirt trop grand - rien dans la demie mesure- La lumière encore allumée, il entendit la clé tourner dans la serrure. Surement son homme qui rentrait de sa sortie nocturne avec la brune. Il ferma les yeux un instant, l'entendit se mouvoir dans le petit appartement qui était désormais le sien aussi au vu de leur relation.
Il le couva d'un discret regard amoureux alors qu'il laissait tomber le t-shirt pour découvrir le terrifiant crâne aux yeux hypnotisants qui ornait son dos.

Il fit crisser les draps en se tournant pour mieux l'apercevoir. Il entendit la ceinture et le fermture du jeans se baisser alors que le creux des hanches et la chute des reins étaient découvertes dans un doux halo de lumière tamisée. Son coeur s'emballa et sz respiration se fit de suite plus saccadée, ce qui eut surement pour effet de le trahir puisque le letton se tourna et lui fit remarquer qu'on ne mattait pas les gens à des heures pareilles. Une réplique trop enfantine pour être vraie vint en réponse :
- Mais c'est pas ma faute si t'es beau.

Il s'extirpa franchement des draps et tenta de calmer son souffle. La vue du v des abdominaux découverts et du calecon apparent. Il se mordit la lèvre et gémit violement en basculant la tête en arrière pour toute autre forme de réponse. Il le voulait, ce soir, maintenant même. Il avait besoin de ses lèvres contre les siennes, de son bassin contre le sien, de son parfum qui l'enivrait. Il la voulait tout entier encore et encore, tant pis pour la normalité, tant pis si il devait réveiller l'académie, il le voulait quel qu'en soit le prix. Sa voix se faisait traînante et rauque :
- Curare.. Je ne suis pas normal.

Il ne le lachais pas des yeux et se faisait du mal a lui même. Il le regarda et se défit des draperies, marchant a quatre pattes sur le lit pour se rapprocher de lui. Il était déterminé ce soir, et cet homme ne partirais pas d'ici sans être entièrement a lui.
Il tenta un contact physique que son homme évita sans trop de problème. Matt se leva du lit, et s'approha franchement de lui sans trop lui laisser le temps de comprendre alors que ses lèvres s'écrasaient contre les siennes alors que ses mains s'amusaient avec le jeans déjà bien trop bas. Il s'attendait à se faire repousser, bien trop direct dans son approche, il profita du contact des lèvres qu'il aimait tant.


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Curare F. Ostrov

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MessageSujet: Re: Come home | MATT
Come home | MATT EmptyLun 23 Oct - 1:30

never alone, wait for me to come home
curare feodor ostrov & matt ostrov
Matt n'essaya même pas de nier son voyeurisme, ce qui eut au moins le mérite de dérider Curare et de lui faire quitter cet air trop sérieux qu'il avait pris en lui faisant sa pseudo-remontrance. Il était mignon à ne pas pouvoir se retenir de la sorte. Et la réplique enfantine ne fit que confirmer ce caractère aussi bien physique - ne nous mentons pas - que psychologiquement présent chez l'Australien. Qui visiblement, ce soir, était particulièrement épris de son homme.
Si, c'est ta faute. Si je n'avais pas comme but ultime de rendre tous les hommes jaloux de toi, je ne prendrais pas autant soin de moi.
Et sa mauvaise blague était tout de même à moitié vraie, dans l'histoire. Le letton s'amusa du regard gourmand que ne pouvait s'empêcher de lui lancer Matt. A ce stade-là, ce n'était même plus de la gourmandise, en fait. Le brun avait tout de l'affamé. Et le tatoué, ainsi exhibé, devait être une tentation bien trop grande pour lui. Pour jouer, il repoussa sa première avance. Puis, par altruisme - ou peut-être aussi parce qu'il ne l'avait pas du tout vu venir - il encaissa l'attaque suivante. Le gémissement que lâche le letton, à peine étouffé par les lèvres de son homme, ne faisait que confirmer ce qu'un observateur averti aurait pu deviner seul : il était tout aussi faible que l'Australien.
Il aurait été mentir que de dire que cette soudaine sauvagerie prise de contrôle lui déplaisait. L'ego de Curare, un peu surdimensionné par moments, l'avait poussé à refuser les avances de son compagnon ces derniers jours. Comme pour le punir de cette infidélité qui n'en était pas une. Mais là, il se punissait lui aussi. Et l'abstinence commençait tranquillement mais sûrement à ravager leur raison. Elle avait déjà dévoré leurs corps dès la première nuit. Et cela ne faisait qu'empirer. Jour après jour. Heure après heure.


Le letton se mordit la lèvre, piquant son tic à Matt. Il renversa la tête en arrière, murmurant un "Maaaaaaaatt" très convainquant qui lui signifiait assez clairement de continuer. Pourtant, une ultime partie du Curare joueur - et encore un peu jaloux, certes - se réveilla en sursaut, au dernier moment semblait-il. Il attrapa les mains de son homme, qui étaient sur la voie sûre de l'effeuillage vu leur position, et les maintint fermement pour le faire cesser. Il était certes plus petit que lui et donc s'imposait moins facilement, mais cette fois-ci il tenta tout de même de le faire.
Je dois aller me doucher, trésor.
Profitant de l'effet de surprise - et aussi du fait que son homme frustré semblait outré d'avoir été une fois de plus repoussé - le tatoué se dégagea de l'étreinte de son compagnon et se dirigea vers la salle de bains comme s'il avait le diable aux trousses. Prudent, il verrouilla la porte derrière lui. Il ne donnait pas cher de sa peau si son homme entrait alors qu'il se trouvait complètement nu sous le jet d'eau...
Il s'aspergea le visage d'eau froide, ce simple geste lui faisant oublier la fatigue qui l'étreignait doucement, mais certainement pas la tension qui habitait son corps. Il devenait de plus en plus difficile de jouer à la vierge effarouchée et de résister à son compagnon. Là, même une douche froide n'allait pas pouvoir l'apaiser, il en était certain. Mais ça valait le coup d'être tenté.

Il resta de longues minutes sous un jet gelé, avant de frissonner sous sa bêtise et de finir de se doucher avec une eau tellement brûlante qu'elle embua l'intégralité des miroirs de la salle de bain en seulement quelques minutes. Sorti de la cabine, il s'essuya nonchalamment, frottant vigoureusement ses cheveux mouillés. Depuis quelques temps, il avait cédé à son ancienne lubie et avait rasé les deux côtés de son crâne pour laisser ses tatouages apparents. Mais là, sa mèche lui donnait du fil à retordre, et il abandonna l'idée de la discipliner.
A peine sec, des gouttes d'eau parsemant encore carrément son corps, le letton déverrouilla le loquet. Il n'avait gardé que la serviette dangereusement mal attachée autour de la taille. Il savait qu'il tentait le diable, c'était justement le but. Il testait les limites de Matt... et les siennes.
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Matt Ostrov

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MessageSujet: Re: Come home | MATT
Come home | MATT EmptyLun 23 Oct - 21:29

Come Home

CURARE & MATT


Matt sentait que son homme empruntait lui aussi une pente glissante. Ils se faisaient du mal en se courant ainsi après, se frôlant doucement sans pour autant se toucher vraiment. Les gémissement ne trompaient pourtant pas sur les idées déplacées qui leurs traversaient l'esprit. Les doigts du brun longeaient les coutures du pantalon et glissaient franchement à l'intérieur de celui ci. Presque collé à lui, il vit le letton lui emprunter un tic qui lui était propre alors que les dents glissaient contre ses lèvres. Son prénom, il l'avait souvent entendu, très souvent entendu, et pourtant dès qu'il s'échappait de la bouche de l'homme, il semblait redéfini. La banalité se transformait en une éloge fantasmagorique. Il se tendit encore un peu plus - si tant et que cela puisse être possible - contractant les muscles qu'il avait recommencé à travailler avec plus de soins à la salle de sport à présent que son épaule le lui permettait. Les résultats ne restaient que superficiels, il avait perdu en force et en masse musculaire, mais physiquement, les traits étaient redessinés et dans un effet de reliefs bien plus saillant. Il regretta un instant que le t-shirt soit si ample. Il chassa ses étranges pensées de son esprit. Son homme avait-il vraiment réussi à le faire s'assumer au point qu'il ai pu vouloir se mettre en avant physiquement ? Il redescendit rapidement sur terre alors que son homme lui intimait devoir prendre une douche en le repoussant. Un grognement frustré et il n'eut pas le temps de réagir que déjà la porte claquait derrière lui. Par pur réflexe, il se dirigea aussi vers celle ci et frappa quelques fois mais déjà l'eau se mettait à couler. L'australien roula des yeux, alors que son bas ventre vrillait douloureusement. Un long soupir, il resta devant cette porte priant pour qu'il l'a rouvre rapidement. Il se résigna finalement, s'amusant à faire les quatre cent pas dans la chambre. Il finit par se planter devant l'armoire, la main posé sur le menton, concentré sur une idée de quoi faire. Il attrapa finalement une chemise au tissu fin contre laquelle il troqua son vieux t-shirt. Prenant soin d'ouvrir une bonne moitié quelques boutons. Il n'eut pas le courage de remplacer son jeans noir par quelques choses de plus ample, de toute façon quoiqu'il revête il aurait été trop à l'étroit.

Frustré, il tenta une pseudo supplique à travers la porte :
- Curaare ...

Comme un enfant impatient, un adolescent bouillonnant d'hormone, un homme amoureux et désireux dont l'esprit était alimenté par les images de l'eau ruisselante sur les hanches marquées de son mari. Il finit par abandonner et se mit tranquillement à rouler une cigarette. Le briquet crissa une fois dans sa main. Un bruit d'eau, puis la serrure, il se retourna. Son cœur rata un battement et il crut presque à une crise cardiaque lorsqu'il aperçut son homme une serviette nouée dans un équilibre précaire qui découvrait franchement le creux de ses hanches. Les gouttelettes d'eau ruisselait dans les creux de ses abdominaux. Matt en laissant tomber sa cigarette, son tabac et son briquet sur le sol. Il s'approcha de lui, un souffle déjà haletant sans qu'il n'ai rien fait :
- Si tu me repousse encore après m'avoir offert un tel spectacle, je vais faire de ta vie un véritable enfer.

Le ton était étrangement léger pour cette affirmation qui ne ressemblait pas vraiment à son caractère initial. Il bluffait complètement. Si il le repoussait encore, l'australien ne serait que supplications ou tentation. Sans aucune volonté de fierté mal placé pour accéder au moindre recoins de peau encrée.


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Curare F. Ostrov

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MessageSujet: Re: Come home | MATT
Come home | MATT EmptyLun 23 Oct - 21:50

never alone, wait for me to come home
curare feodor ostrov & matt ostrov
C'eût été mentir que de dire que Curare ne dévora pas momentanément son homme des yeux. Avec ses pansements et sa mauvaise manie d'avoir comme peur de son corps, l'Australien ne mettait que rarement quelque chose d'ajusté. Et il mettait encore plus rarement une chemise blanche. Et surtout, c'était bien la première fois que le letton pouvait voir autant de peau sous un vêtement sans supplier son homme de l'ôter pour lui. Matt avait changé. Ce mariage lui faisait du bien. Du moins, c'était ce qu'aimait penser le tatoué.
Visiblement, il n'était pas le seul à se servir de ses yeux ce soir. L'Australien ne semblait plus pouvoir le quitter du regard. Il en avait lâché sa cigarette et son briquet, signe que vraiment il était troublé. Et le très narcissique letton ne pouvait s'empêcher d'en être intérieurement fier. Juste en sortant de la douche il arrivait - presque - à l'avoir à sa merci.

Le souffle de Matt laissait aisément entrevoir le combat qu'il se livrait contre lui-même. Sauter ou ne pas sauter sur son mari dénudé, telle était la question. Et la première option semblait être à deux doigts de remporter la bagarre. Chez Curare, elle s'était déjà imposée depuis longtemps ; mais c'était encore plus excitant amusant de voir son compagnon se démener pour arriver à ses fins.
Aussi, il ne lui accorderait pas son corps tout de suite. Après tout, depuis plusieurs jours, il soufflait le chaud et le froid, le brun aurait dû s'être habitué au petit jeu mesquin du tatoué. Ce dernier aimait se faire désirer, et il utilisait volontiers son corps, ses tatouages, et ses mots crus prononcés avec cet accent nordique qui le caractérisait. Il savait que juste avec ça, il était capable de rendre Matt complètement fou. Et il était franchement sur le point d'y arriver.

Il haussa un sourcil comme si la réplique de son homme l'étonnait. Il n'en était rien, mais c'était plus amusant de jouer le jeu. Refermant la porte derrière lui d'un coup de pied, il s'y adossa nonchalamment, les bras croisés sur la poitrine, faisant ainsi avantageusement bomber ses pectoraux. Il était passé maître dans l'art de séduire son propre mari, si ça n'était pas beau ça.
Néanmoins, ce mouvement eut raison du nœud branlant de la serviette. Silencieusement, il se défit, et le tissu menaça de tomber franchement au sol. Seulement menaça car, par la force mesquine de Dieu-seul-sait-quoi, la serviette resta quelque peu en place, maintenue par le fait que Curare était collé à la porte. Mais le moindre mouvement la ferait bien évidemment chuter, si le letton ne prenait pas l'initiative de la rattacher...
Un véritable enfer ? Je serais curieux de voir ça...
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Matt Ostrov

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MessageSujet: Re: Come home | MATT
Come home | MATT EmptyMar 24 Oct - 10:33

Come Home

CURARE & MATT



A cet instant, Matt aurait étrangement tout donner pour devenir une porte. Ou même une serviette de bain. Très étrangement. Un goût métallique imprégna la langue de l'australien qui maltraitait sa joue pour se contenir encore un tant soit peu. Il recula de quelques pas, quand soudain, ses genoux heurtèrent le lit sur lequel il se retrouva assis de lui même, à quelques pas de là, face à une scène digne d'un grand fantasme

Les mots de son homme dont il enviait franchement l'apparent self-contrôle firent soudain déclic dans sa tête. Une idée germa dans son esprit. Il avait détourné les yeux quelques instants, il releva la tête et fixa son homme un sourire lubrique et étrangement carnassier déformant son visage et qui ne pouvait signifier qu'une chose. Le jeu était lançé et si il ne pouvait pas l'avoir en le demandant simplement, il trouverait un autre moyen. Un moment d'accalmie, quelques secondes d'un calme olympien alors que ses pupilles brillaient d'une ardent lueur. Il vint porter la main sur l'ouverture se sa chemise, caressant la seul peau offerte du bout des doigts, s'imiscant parfois complètement sous le vêtement. Et accompagnant le tout par des cambrures affriolantes et une salves de gémissements à en faire pâlir un acteur porno. Certes certains sonnaient faux, certes ils ne seraient jamais de la meme intensité que lorsqu'il le touchait, mais il avait au moins le mérite d'y mettre du coeur et de se montrer convaincant. Il rejettait franchement le tête en arrière, exposant sa poitrine haletante a moitié masqué par le fin tissu de flanelle sous lequel courrait une main aventureuse.

Des cris animaux montaient de sa gorge, il finit par se redresser complètement, les mains accrochées au bord du lit, tentant de retrouver une allure plus sage. Trahi par son souffle court et une mèche rebelle qui s'amusait à se glisser devant ses yeux. Il avait changé, l'amour l'avait changé, cet homme l'avait changé. Pour le meilleur comme pour le pire. La névrose s'étendait dans les.neurones, dépendant à une nouvelle drogue qu'il mettait tout en oeuvre pour obtenir, ce fut finalement une supplique qu'il laissa échapper :
- S'il te plait ...

Il se détacha du lit et s'avançe vers l'homme, un genoux a terre, l'autre a demi, les mains sur ses hanches, un baiser volage sur l'os de l'une d'elle suivi d 'une voix bien plus marquée par l'accent australien :
- Tu gagnes sur toute la ligne, laisse moi te faire du bien, je suis sur que t'es meurs d'envie.

Jeu tentateur, ça passerait ou ça casserait, il était complètement faible, ne manquait plus que le deuxième genoux au sol et le paradoxe de soumission serait total.


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Curare F. Ostrov

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MessageSujet: Re: Come home | MATT
Come home | MATT EmptyMer 25 Oct - 23:09

never alone, wait for me to come home
curare feodor ostrov & matt ostrov
Le moins que l'on puisse dire, c'est que Curare ne s'était pas vraiment attendu à ça. Voire pas du tout, en fait. Après tout, pareil comportement ne ressemblait que très peu à Matt. Ou en tous cas, ça ressemblait très peu au Matt qu'il avait rencontré et qu'il avait appris à aimer petit à petit. Même si, accordons-le nous, rien n'est petit dans leur histoire  :trigg:
Sauf peut-être le temps qu'ils avaient mis à s'enticher l'un de l'autre.

Mais ç'aurait été mentir de dire que le letton n'appréciait pas ce nouveau Matt. Avec le temps, l'un et l'autre avaient changé, il le savait. Mais il espérait que ces changements soient pour le mieux. Pour preuve : le très timide et très pudique Matt se mettait à lui faire... un striptease. Clairement, et simplement. Chose que, même dans ses rêves les plus fous, Curare n'aurait jamais pu imaginer. Jamais, au grand jamais, il n'aurait pu penser à un Matt se déshabillant lascivement devant lui.
Son Matt, qui seulement quelques mois auparavant, gardait son torse comme un trésor. Qui s'en était même servi comme de support pour une demande en mariage, c'était dire à quel oint c'était sacré.
Et là, il se le caressait en gémissant. Juste de quoi manquer de faire craquer le très amoureux letton, qui n'eut pas le réflexe de fermer les yeux assez vite. Et qui resta là, comme subjugué, incapable de détourner le regard de cet homme qu'il aimait tant. Et qui lui faisait beaucoup, beaucoup d'effet. Trop pour que ce soit normal, d'ailleurs.

Alors, quand Matt s'agenouilla, le cœur de Curare fondit. Littéralement. Trop de choses qui lui rappelaient cette merveilleuse journée où cet Australien merveilleux l'avait demandé en mariage, lui, le pauvre tatoué, pas très intéressant ni très drôle. La seule chose correcte que savait faire le letton, c'était l'aimer. Et encore. Leur histoire était pavée d'erreurs plus ou moins grosses qui montraient que même ça, c'était encore difficile...
Il failli dire oui une deuxième fois à cette demande en mariage impromptue. Failli. Car une ultime (très ultime) partie de lui réussi à résister. Moyennant un effort qui lui fit carrément produire une grimace momentanée.
Tu sais quoi ? L'amour demande des sacrifices, dit-on...
Avec une manœuvre des plus compliquées, le letton s'agenouilla lui aussi. Toujours étroitement collé à la porte, il descendit soigneusement pour ne pas mettre en danger la serviette. Même si à ce niveau-là, ce n'était même plus du danger, mais du simple suicide. Mais passons. Il arriva en bas, le plus important toujours à peu près couvert. Ses prunelles grises plongées dans les iris marron de Matt, il murmura
Si... pour commencer, tu me promettais d'arrêter de fumer, je serai prêt à reconsidérer la question. Peut-être. Éventuellement. Sur un malentendu.
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Matt Ostrov

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MessageSujet: Re: Come home | MATT
Come home | MATT EmptyVen 27 Oct - 21:08

Come Home

CURARE & MATT



Il avait donner ce qu'il pouvait, il avait tenter de jouer pour avoir son homme, jusqu'à se mettre à genoux pour preuve de sa bonne foi et de sa détermination suppliante. La faiblesse le dévorait, la volonté était immense lorsqu'il le voulait. Son mari se montrait tenace alors qu'il était à l'agonie. Parfois il se disait qu'il aurait du lui rendre le pareille, se faire désirer et jouer les tentateurs, malheureusement il n'avait pas la patience ou la détermination pour assumer cela. Bien trop désireux et bien trop épris de lui, plus rien n'était simple. Surtout lorsqu'il avait en face de lui un certain letton que seul une serviette rendait inaccessible. Il s’abaissa à son niveau découvrant de nouvelle partie de sa peau. Matt ferma les yeux, ne sentant plus que la chaleur de la peau contre la sienne. L'australien s'amusa un instant à glisser sa main sur la cuisse dénudée et accessible de ce dernier, laissant courir ses doigts sur le tissu. La phrase qui suivit amena une touche d’appréhension dans son esprit. Quand il prenait ce timbre de voix, ce n'était jamais bon signe. Ces doigts baladeurs cessèrent net leur mouvement, un mouvement de recul comme si il avait été brûlé vif et un grognement frustré monta d'entre se lèvres tant l'ascenseur émotionnel fut grand.

Le plus grand vice qu'on aurait pu lui trouver était surement sa fâcheuse tendance à allumer une cigarette en toute circonstance, quoique lorsqu'il devenait intime avec son bel amant tatoué, on aurait pu aisément en dénicher un autre tout aussi grand. Il se recula jusqu'à se trouver assis sur le bord du lit, la main posée sur le front balançant la tête de gauche à droite tiraillé par un dilemme qu'il aurait voulu pouvoir accepter sans problème. Il avait envie de lui, terriblement et pourtant, il ne pouvait pas lui promettre quelque chose qu'il ne pourrait pas tenir : - C'est dur Curare. Ça fait 8 ans que je fume tous les jours. Je veux pas te promettre un truc que je ne suis pas sur de tenir.

Relevant les yeux face à son homme il découvrit toujours la serviette tombante jusqu'à un extrême, découvrant franchement les creux des hanches. Cette mèche rebelle qui lui tombait presque devant les yeux, alors que les côtés rasés de son crâne exhibait les tatouages qui répandait leur encre jusque là. Comment ne pas craquer face à ça. Son regard oscilla entre les quelques paquets de cigarettes qui jonchaient la partie basse de la table de nuit puis sur son homme. Serait-il l'élément déclencheur pour finalement cesser cette mascarade et cette addiction qui lui brûlait les poumons à petit feu. Il se mordit la lèvre face au torse bien dessiné dont il ne pouvait plus détacher les yeux, autant que pour éviter la froideur du regard gris que parce que son bas ventre vrillait et papillonnait. Il se releva finalement, attrapa une cigarette dans l'un de ses paquets avant de se diriger à la fenêtre. Il alluma cette dernière, tira longuement sur celle ci jusqu'à ce qu'il manque d'air puis recracha longuement la fumée, profitant encore un instant de tous les bienfaits décontractants que les substances provoquaient dans son organisme. Il la jeta par la fenêtre avant de reporter son attention sur son homme et d'expliquer son geste face à ce visage incrédule : - Je fais un test.

Il balança la cigarette par la fenêtre, referma celle ci puis se dirigea d'un pas assuré vers son homme, il respira un bon coup, posa ses mains délicatement contre la joue de ce dernier avant de murmurer doucement : - Laisse toi faire.
Sans lui laisser le temps de répliquer, il posa ses lèvres contre les siennes, fermant les yeux, cherchant à approfondir, à perdre tout son souffle en laissant les hormones s'emparer de lui. Perdre le souffle dans un baiser ou dans une latte de cigarette.. Lequel serait le meilleur ? La réponse s'imposa presque d'elle même. En disant tout cela, il se rendait compte qu'il avait fait souffrir son corps bien assez longtemps. Il s'écarta respectueusement pour expliquer enfin sa démarche. Un dernier regard vers les cigarettes, puis vers le grand brun :
- Je te promet de tout faire pour arrêter. Mais il faut que tu comprennes que ça va prendre du temps.

Il en profita pour l'allumer d'un regard lubrique : - Et que si j'arrête ça, il va falloir que je compense .. autrement.

Un doigt descendit le long du torse de l'homme comme pour appuyer ses dires. Il en revenait encore et toujours au même point. Entêté mais surtout amoureux.



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Curare F. Ostrov

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MessageSujet: Re: Come home | MATT
Come home | MATT EmptySam 28 Oct - 21:54

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Curare n'avait que trop conscience de l'effort qu'il demandait à son compagnon. Jamais sa mère n'avait pu arrêter complètement de fumer, bien que sa consommation était plus faible lorsque ses fils étaient en bas-âge. Mais, comme la drogue qu'était le tabac, il se rappelait toujours au plus mauvais moment. Et le letton se doutait bien que dans le cas de sa mère, cela n'avait fait qu'empirer quand il était parti. Mais là où le cas de Lyla était facilement devinable, il espérait toujours que son homme puisse s'arrêter à temps pour ne pas mettre en danger sa santé de manière irréversible.
Entendant que Matt doutait de sa propre volonté, le letton abattit sa dernière carte. Le visage adouci par un tendre sourire, histoire d'éviter que son compagnon ne se braque, le tatoué argumenta une dernière fois, espérant que ce serait suffisant cette fois-ci.
Je ne veux pas devoir expliquer à nos enfants pourquoi tu es à l'hôpital...
Il savait qu'il n'avait pas le droit de jouer ainsi sur ses sentiments. Mais là, tout était bon pour le décider. Curare ne remarquait que trop bien à quel point la consommation de son compagnon était excessive. Sans compter les périodes où, sous le coup du stress, de la tristesse, de l'énervement, ou que savait-il encore, Matt fumait encore plus. L'inquiétude du letton était loin d'être feinte, et tous les moyens étaient bons pour montrer à son mari qu'il souhaitait vraiment que ce dernier arrête de mettre sa vie en danger inutilement.
Il allait déjà lui rendre sa moto, c'était un danger bien assez grand à ses yeux. Pas besoin d'endommager en plus ses poumons, qui clairement ne cicatriseraient pas comme l'avait fait son bras brûlé.

Voyant que les états d'âmes de son compagnon risquaient de prendre quelques minutes, le letton s'assit sur le sol. Nettement plus confortable, mais toujours aussi dangereux pour son intimité, mise à mal par la nature volage de cette fameuse serviette... Cette scène, tout droit sortie d'un monde parallèle, aurait rapidement été censurée sur la quasi-totalité des chaînes américaines. Mondiales. Et surtout lettones. On ne montrait pas autant d'aussi indécents tatouages, voyons.
Un peu perplexe, Curare tenta de décrypter les actes étranges de son homme, sans grand succès. Alors bien évidemment, il ne dit pas non à ce baiser sauvage qui le laissa le souffle court et le cœur en vrac. Mais quand même. C'était assez étrange, comme façon de promettre qu'il allait arrêter, vu le goût de fumée qui lui resta dans la bouche. Il hocha la tête, comprenant bien le principe du sevrage progressif. En plus, ça lui permit de perdre cet air un peu perdu qu'il arborait depuis quelques minutes. Bien que l'incompréhension pointe toujours sous son cerveau un peu embrumé par l'heure tardive.

La dernière remarque de Matt ne tomba pas dans l'oreille d'un sourd. Avec un sourire amusé, le letton passa ses doigts sous le Tee-shirt de son homme pour le chatouiller au niveau des hanches.
Il est hors de question que je dorme à côté d'un homme avec une bouée et un ventre à bière, je vais surveiller ta consommation de donut's mon cher !
Il n'était pas - ou plutôt plus, à force de vivre avec Matt - assez naïf pour ne pas avoir compris le sous-entendu gros comme une maison de son compagnon. Mais il se jouait de cette fausse innocence, avec grand plaisir. Prit d'une inspiration soudaine, profitant du fait que son homme était déséquilibré à force de se tortiller, le letton le plaqua au sol. Achevant définitivement la serviette, il bloqua son mari entre lui et le sol, prenant bien soin de l'étouffer sous une multitude de baisers tous plus enflammés les uns que les autres.
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Matt Ostrov

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MessageSujet: Re: Come home | MATT
Come home | MATT EmptyDim 29 Oct - 0:27

Come Home

CURARE & MATT

Les mots de son homme le prirent au coeur, il était vrai qu'il avait toujours redouté de finir hospitalisé à cause d'une quelconque tumeur causée par la cigarette. Le doute s'insinua soudain dans son esprit, les quinte de toux le matin lui faisait de plus en plus peur. Il avait toujours vu le monde avec un filtre rose bonbon et peu à peu il apprenait à envisager le danger. C'était peut être ça aussi de grandir. Apprendre que la moto pouvait causer des cicatrices, que les poumons souffraient de la nicotine et que le cerveau une fois qu'il n'était plus bercé par un flot d'endorphine souffrait lui aussi. L'amour quant à lui, était aussi destructeur et pourtant si bénéfique tant qu'il ne cessait pas. Il mettait son corps à rude épreuve, ses organes à l'agonie, mais pour une bonne cause cette fois ci. Le baiser intense et enfumé en était la preuve toute entière.

Le joueur mari fit mine de ne pas comprendre son affirmation arrachant un petit glapissement horrifié à Matt. Jamais, il ne se laisserait aller à de telle divagation ou du moins il l'espérait. Il avait hâte de reprendre le compétition à haut niveau et pour cela rien de mieux qu'un corps en forme. Il sentait les doigts courir sur sa peau alors qu'il se débattait, tout tendu à cette multitude de contact. Une soudaine impulsion et il se retrouva plaqué, cette fois ci non pas au mur mais bien au sol. La gravité ayant eu raison de la serviette de bain, il fut assailli par une nuée de baisers ardents. Il voulut lui rendre la pareille, se tortillant encore sous son homme, ne pouvant retenir quelques gémissements, face à cette attitude qu'il attendait depuis ce qui lui parraissait maintenant des heures. Il se tendait, se contractait, rendait les baisers et les caresses, sentait que sa chemise ne résisterait pas bien longtemps. Elle finit sa course sur le sol elle aussi. Il avait du ma à respirer tant il était concentré sur ses gestes et non plus sur les fonctions vitales de son corps. Soudain, il fut interrompu net dans tous ses mouvements par une quinte de toux indésirable. Il eut tout juste le temps de tourner la tête sur le côté et de porter son poing devant ses lèvres. Secoué de part et d'autre, il crut qu'il n'allait jamais s'arrêter. Comment gâcher un moment, si doux et si passionné en une leçon ? Fumez.

L'inquiétude se lisait dans les yeux de l'australien, et pourtant il décida de se taire alors que de nombreuses paroles lui brûlaient les lèvres, préférant embrasser délicatement la peau fine du cou tatoué, glissant ses mains dans le dos de ce dernier - ou peut être même franchement plus bas - priant pour que son trouble passe inaperçu.


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Curare F. Ostrov

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MessageSujet: Re: Come home | MATT
Come home | MATT EmptyDim 29 Oct - 1:47

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Las et fatigué d'avoir tant lutté et tant résisté à cet homme qui n'était qu'un appel vivant à la luxure, Curare se laissa complètement emporté. Lui qui avait tout d'abord voulu se contenter de baisers pour tenter encore davantage Matt, il craqua. Plus que conscient de sa propre nudité, l'air frais ricochant sur sa peau brûlante, le letton perdit complètement pied, se laissant emporter sans aucune résistance vers les brumes de ce plaisir que son Australien savait si bien lui faire miroiter.
Les gémissements du brun ne faisaient que montrer à quel point le tatoué faisait un piètre mari en l'ayant délaissé de la sorte. Un rire rauque s'échappa de la gorge du letton, rire bien vite étouffé par ces baisers dont il ne cessait de l'alimenter. Tout pour oublier à quel point il avait perdu la partie face à son mari, bien trop séduisant. Bien trop beau. Bien trop envoûtant. Bien trop parfait, point barre.

Les doigts recouverts d'encre se démenèrent rapidement contre la chemise, qui céda. Pas le temps d'observer le saisissant contraste entre le tissu immaculé et les mains noircies, déjà Curare se débarrassait du tissu d'un geste qui traduisait trop bien son empressement. Pas le temps non plus de s'empourprer, ils étaient bien trop épris l'un de l'autre pour s'offusquer pour si peu.
Tout d'un coup, Matt se déroba à ses baisers. Tournant la tête sur le côté, Curare l'observa, impuissant, s'étouffer en tentant de minimiser la chose contre son poing serré. Il se redressa légèrement, forçant un chouille sur ses abdos - autant qu'ils servent à quelque chose - pour pouvoir laisser son amant respirer. Il semblait en avoir besoin là tout de suite, clairement. Impuissant, ne sachant trop que faire, le letton resta immobile, attendant que la quinte de toux se calme. On lui avait toujours appris que tant que la personne toussait, c'était bon signe. Mais la toux qui donnait l'impression qu'on allait cracher ses poumons, il n'était pas certain que ça suive la même logique.

Avec un gémissement rauque, Curare failli se laisser avoir lorsque Matt revint immédiatement l'embrasser. Il était indéniable qu'il avait envie de son compagnon, mais il ne pouvait éloigner l'inquiétude de ses pensées. Avec une volonté hors du commun - au moins - le tatoué s'écarta, jusqu'à se lever franchement, se préoccupant finalement assez peu d'être complètement nu. Il n'avait pas froid, avec toute cette adrénaline qui parcourait ses veines. Et il ne risquait pas de redescendre en température de sitôt, avec les montagnes russes que lui faisait vivre son compagnon.
Ne faisant même pas attention aux éventuelles protestations de Matt, le letton se dirigea vers la cuisine, toujours aussi dévêtu. Il attrapa un verre, le remplit d'eau et eut à peine le temps de se retourner que déjà son compagnon l'avait rejoint dans la cuisine. Poussant un faux soupir exaspéré, le tatoué lui tendit le verre, un sourire clairement attendri accroché aux lèvres.
Avant de faire quoi que ce soit, au hasard me sauter dessus, bois un peu.
Et il allait y veiller.
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Matt Ostrov

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MessageSujet: Re: Come home | MATT
Come home | MATT EmptyLun 30 Oct - 7:26

C'est de la confiance que naît la trahison

CURARE & MATT

Il aimait tout chez lui, sa peau, ses lèvres, son entièreté. Les lèvres courraient contre la peau de cet homme nu et offert qu'il désirait tant. Il fallut qu'une quinte de toux vienne gâcher ce moment qu'il avait tant attendu. Il sentit les muscles tatoué se soulever de lui alors qu'un immense sentiment de manque l'envahissait. Il manqua presque de défaillir lorsqu'il le vit s'éloigner dans le plus simple appareil vers la cuisine. Il toussota encore un instant maudissant soudain la cigarette, il tira un paquet de sa poche et le balança à l'autre bout de la pièce rageusement avant de s'étendre à nouveau sur le sol, tentant de réduire la pression qui régnait dans son jean. Mélangé entre une soudain inquiétude et le désir profond. Il le vit s'approcher avec un verre d'eau entre les mains et grommela : - Fichu cigarette.
Contradictoire, peut être même un peu trop. Il soupira et se rompit à boire l'eau qui lui parut soudain étonnamment fraîche tant elle contrastait avec son corps brûlant. Dans la phrase de son mari, il ne retenait qu'une chose. Lui sauter dessus. Il n'attendait que ça, et voilà que ses poumons se mettait à le trahir et à se faire élément perturbateur. Il n'avait jamais vraiment imaginé le côté dangereux de la chose, mais les quinte de toux répétées, le goût métallique du sang sur son palais ainsi que la légère mais réelle perte de poids durant ces derniers mois... tout cela était-il des signes avant-coureurs de quelque chose de plus grave, ou simplement des effets secondaires. Il se jura d'aller faire quelques examens en douce. Sans inquiété le monde autour, simplement pour être sur.

L'instant n'était plus à la réflexion, il évinça le verre de sa vue, se reconcentrant uniquement sur son homme, il avait chaud terriblement chaud et le rapprochement n'était pas vraiment la solution pour y remédier. Il se rapprocha légèrement, se redressant pour entourer les bras autour de sa nuque et l'attirer au dessus de lui, avide d'un contact entre sa peau nue et le sienne, un léger gémissement s'échappant d'entre ses lèvres.Il cherchait les mains tatoué de son amant, pour le poser sur ses hanches à la jointure du jeans qui était définitivement trop serré pour lui ondulant doucement pour sa faire comprendre, sans grande certitude que le contradictoire letton ne fasse ce qu'on attendait de lui alors que son dos embrassait presque douloureusement le sol.  

Il se faisait des plus tentateurs ou en tout cas tant bien que mal puisqu'il n'était pas vraiment dans une position d'esprit très réflechie. Lorsqu'il sentit enfin son homme répondre à ses mouvements pour mettre un tant soit peu fin au supplice, il usa de toute la pauvre force qu'il pouvait mettre face à la musuculature de son tank adoré pour repasser au dessus et s'amuser à l'embrasser bien trop légèrement par rapport a la tension qui l'imprégnait. Prenant soin de bien garder les épaules de ce dernier plaquées au sol, il descendit rapidement laissant ses lèvres épouser les tatouages de ce dernier en ettoufant quelques soupirs.

Une idée germait doucement dans son esprit qui semblait quelques peu malade en ces circonstances tant il se dismersait et se contradisait. Il continua la descente aux enfers embrassant les creux des hanches et se rapprochant dangereusement de quelque chose qui n'appartenait qu'à lui. Soudain juste avant d'effleurer le point de non retour, il se redressa franchement et se releva pour s'éloigner du letton, un sourire narquois sur le visage, se tuant à l'effort pour mettre sa bétise a exécution :
- J'ai trop chaud.

Il ouvrit tranquillement la fenêtre, prenant bien garde a ce qu'aucun vis a vis ne soit possible - la bétise à ses limites que les complexes ignorent - Assis sur le rebord, jetant quelques regards lubriques dans la direction de ce dernier, il déboutonna lassivement le jean, et l'abaissa tranquillement jusqu'à ce qu'il lui tombe aux chevilles avant de complètement retrouvé le sol. Boxer tendu par la frustration qu'il continuait à s'infliger à lui même. Un regard vers l'exterieur pour se détacher du paysage enchanteur de la chambre et retrouver quelque peu ses eprits alors qu'un courant d'air frais lui faisait déjà regretté d'avoir oivert la fenêtre. Il reporta finalement son attention sur le grand brun :
- Les bois, le lit, le mur... l'australie, la lettonie... Qu'est ce qu'il nous reste ?

Des milliers de choses surement. Allusion à la liste faite lors de leur première fois. Amoureux, niais et désireux, un air tot sauf chaste collé au visage.
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Curare F. Ostrov

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MessageSujet: Re: Come home | MATT
Come home | MATT EmptyJeu 2 Nov - 0:12

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Il était un peu sur-protecteur, mais il tentait de se convaincre que c'était pour le bien de son homme, et uniquement pour ça. Pas du tout pour se rassurer lui-même. Paaaaas du tout. Cela ne lui ressemblait pas le moins du monde. Ce serait bien mal connaître Curare que de penser qu'il s'inquiète pour un rien dès que cela concerne Matt.
Et il voulait véritablement adopter un enfant. Petit être encore plus fragile que son mari... Cela n'allait très certainement faire qu'empirer. Pour autant que cela puisse être pire qu'aujourd'hui.

Le léger maniaque qu'était le letton aurait bien voulu aller ranger le verre à sa juste place. Mais c'était sans compter son amant insatisfait depuis trop longtemps qui l'attira à lui avec cette lueur dans le regard... Rien ni personne ne pouvait être plus puissant que cette lueur qui illuminait les yeux de l'Australien. Et le fait qu'elle n'existe que pour lui, que par lui, faisait du tatoué l'homme le plus heureux du monde.
Il effleura tendrement les hanches nues, savourant toute cette peau dont il pouvait désormais profiter n'importe quand - ou presque. Mais il fut visiblement trop subtil, puisque son compagnon se débrouilla pour passer au-dessus. Retenant à grand peine un faux soupir exaspéré - comment refuser que son homme prenne le dessus ? - le letton regretta bien vite de ne pas s'être défendu pour sa place. C'était quoi, ces baisers de pucelle ? :trigg:

Et bientôt, le laissant toujours aussi dévêtu se languissant au sol, Matt se redressa. Une fois encore, il joua avec ses vêtements, avec son corps, tout ça sous le regard gourmand de Curare. Gourmand, mais surtout amoureux. Voir son homme dépasser ainsi ses propres limites remplissait le letton de joie, d'amour, et de pensées nettement moins catholiques. En plus, il n'avait plus le moindre vêtement, ni la moindre serviette, pour le cacher. Et il était assez peu probable que son brun compagnon ne s'en soit pas encore rendu compte. Il avait comme qui dirait un radar pour ce genre de choses...

La température corporelle du tatoué augmenta encore un peu. Heureusement pour lui, la semi-pénombre et l'encre qui le recouvrait cachaient facilement ses joues rougies par toute cette scène censurable. Il se bougea avec un gémissement - avec tout ça, il avait presque mal tellement son homme lui faisait envie - et se redressa, pour s'adosser au mur. Ses jambes refusaient nettement de le porter, il était dans tous ses états. Et le regard brûlant qu'il jetait sur son compagnon qui semblait presque entièrement à lui explicitait aisément cette situation pour le moins... tendue.
Une lueur de compréhension illumina le regard du letton. Ainsi, ni l'un ni l'autre ne semblaient avoir oublié ce que le très peu pudique tatoué avait dit lors de leur première fois cette balade à moto. Et c'est donc très joueur que, faussement nonchalant, Curare lui répondit, le ton léger.
Tu ne m'as jamais vraiment fait part de tes idées, je ne peux pas deviner tout seul ce qu'il te reste à cocher sur ta liste...
Il savait qu'il jouait avec le feu. Quitte à se brûler, à perdre la face devant cet homme qu'il aimait tant faire languir. Mais ce soir, devant un Matt qui se dévêtait de lui-même, avec une lenteur affriolante, c'en était trop.
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Matt Ostrov

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MessageSujet: Re: Come home | MATT
Come home | MATT EmptyJeu 2 Nov - 0:53

Come Home

CURARE & MATT

Voilà qu'ainsi adosser a la fenêtre il regretta son acte. L'obscurité qui les enveloppait n'était pas à son avantage et ce n'était pas la faible lueur de la lampe qui y changeait beaucoup. Ils se faisaient du mal à tous les deux, repoussant les limites de leur corps et de leurs esprits torturés. Une simple question de son homme qui était passé maitre dans l'art de détourner les siennes. Manipulateurs l'un autant que l'autre. Pourtant, quelques mots suffirent à déclencher le mode discours langoureux de Matt. Option livrée avec l'ensemble australien à laquelle le tatoué avait déjà eu à faire par le passé. Léger sourire en coin, une petite étincelle dans les yeux, ajoutant a cela une facheuse tendance a laisser traîner sa voix pour laisser l'accent australien reprendre le dessus.

Il marqua quelques pas vers l'avant, une fausse hésitation avant de déballer ce que son esprit ressassait :
- Huum.. si je me souviens bien de te dires, le canapé, l'ascenseur, les toilettes publiques, la douche...

Il réfléchit un instant :
- Vu notre âge, les bétises dans les couloirs du lycée je pourrais décement pas le tester avec toi...

Replongé un instant des années en arrière, il se rendait compte qu'il n'avait jamais vraiment été très sage. Il reprit nottament le cerveau tournant a plein régime :
- Mais il nous en reste plein, le sol, n'importe quel lieu public. La pénombre du cinéma ou de la banquette d'un bar, les cabines d'essayages.. Un bateau du quais nord.. la grange pour finir ce qu'on avait commencé... La sellerie pourquoi pas..
La table de la cuisine, ou peut être même le plan de travail.


Chaque fois qu'il évoquait un lieux il se rapprochait d'un pas, finissant son chemin à moitié à quatre patte jusqu'à retrouver contact avec son homme, proche très proche, laissant simplement ses lèvres lui murmurer a l'oreille :
- Je peux continuer comme ça pendant des heures, je crois qu'avec toi, j'ai envie de toi tout le temps, partout, de tes lèvres, de ton corps...

Il saisit doucement le lobe de l'oreille entre ses dents pour le mordiller gentiment avant de reprendre dans un souffle saccadé entrecoupé par les images lubriques que lui procurait ses propres pensées :
- Rien qu'un baiser enflammé au millier d'une rue bondée...

Coupé par un gémissement alors qu'il retrouvait franchement contact avec le corps du letton, son cerveau passa en mode off. Il n'en dirait pas plus ce soir. Le prude qui sursautait au moindre mouvement dans une maison vide, jouait avec le feu d'idées dignes de film (aux scéarios douteux pour certains). Il embrassa son homme langoureusement, réclamant ses lèvres, ses mains cherchant l'intérieur des cuisses pour écarter les jambes de ce dernier et s'approcher un peu plus. Si ces mains effleurèrent une partie plus intime, ce fut purement fortuits. Un homme mis a nu, secoué par les assauts d'un désireux australien l'esprit alimenté de fantasme. Il trouva pourtant la force de reprendre son souffle pour lancer :
- Mais ce que je veux voir plus que tout, c'est ton visage en proie au plus intense des points de plaisirs.

Improvisé poètes, les mots moins crus qu'à l'accoutumé exprimait une dernière once de maîtrise face à celui qui faisait bondir son coeur et changer les afflux de sangs.


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MessageSujet: Re: Come home | MATT
Come home | MATT EmptyJeu 2 Nov - 1:28

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Il avait éveillé des pulsions insoupçonnées chez son homme, qui semblait capable d'une imagination sans pareille lorsqu'il s'agissait de pimenter leur vie quotidienne. Jamais Curare n'aurait imaginé cela, et pourtant il prenait grand plaisir à entendre et écouter son compagnon lui décrire toutes les façons et tous les lieux auxquels ils pensaient. Un instant, le letton fut tenté de lui dire que techniquement, il n'avait pas fini sa scolarité, alors rien ne s'opposerait à son retour sur les bancs de l'école... encore moins si Matt se trouvait dans les parages.
Mais il resta sage. Plus ou moins. La vérité, c'était qu'il était plutôt déconcentré par les gestes que son compagnon joignait à ses paroles. Mais plutôt mourir que l'avouer. Ses gémissements et ses yeux fermés étaient déjà suffisamment parlants pour qu'en plus il ne soit pas obligé de perdre toute crédibilité en disant à haute voix à quel point les caresses de son homme lui faisaient miroiter le nirvana.

Néanmoins, l'une des dernières propositions de Matt intrigua tout particulièrement Curare. Fronçant les sourcils, il hésita quelques instants sur la conduite à tenir : prendre ou non son homme au mot. Il n'eut pas le temps de se mettre d'accord avec lui-même que déjà l'Australien l'assaillait de baisers qui menacèrent de lui faire oublier sa nouvelle idée, digne des pires scénaristes de mauvaises séries américaines. Mais il ne l'oublia pas et, avec un immense sourire, il souleva son homme, se redressa, et le lâcha posé sur ses deux pieds. Avec cet air mystérieux qu'il aimait bien arborer pour faire languir le véritable enfant qui lui servait de mari, il se dirigea vers l'armoire, et lança un Tee-shirt et un jean propre en direction de Matt - qui ne s'était donc toujours pas débarrassé de son principal sous-vêtement.
Hop, habille-toi.
Il n'écouta même pas les négociations de son homme et se vêtit lui-même à la vitesse de l'éclair - de quoi faire jalouser n'importe quelle demoiselle de ce monde. Restant mystérieusement silencieux, il tira son homme par la main jusque dans la cour de l'écurie, ou par coup de chance son taxi semblait être resté stationné. Levant un peu le voile sur le mystère, Curare lui demanda de les mener au centre de la ville. Il joua au sourd, au muet, et à l'aveugle pendant tout le trajet, heureusement court à cette heure-ci.
Déposés sur l'avenue principale, les deux hommes se retrouvèrent au milieu de cette foule typiquement américaine, qui ne s'arrêtait jamais dans les grandes villes. Prenant son homme par la taille, se mettant un peu plus près du mur pour ne pas non plus gêner le passage des gens pressés même au milieu de la nuit, le letton lui murmura :
Tu as bien de la chance que les villes ici ne dorment jamais, sinon je ne vois pas comment j'aurais pu te donner "rien qu'un baiser enflammé au milieu d'une rue bondée" pour te satisfaire ce soir...
Et, sans se faire davantage prier, il embrassa son homme. Rien de bienséant, rien de politiquement correct. Collé à lui, une main posée sur sa hanche, une autre derrière sa nuque, le letton empêchait son homme de faire demi-tour. S'il tenta d'abord d'être tendre, il abandonna bien vite cette idée lorsque les hormones, légèrement mises en sommeil par leur rhabillage, se réveillèrent à nouveau. Là, au beau milieu de cette foule qui se souciait si peu d'eux et de leur amour irradiant, Curare embrassa son homme à perdre haleine, cœur et âme tout à la fois.
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Matt Ostrov

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MessageSujet: Re: Come home | MATT
Come home | MATT EmptyJeu 2 Nov - 19:55

Come Home

CURARE & MATT

Il avait une nouvelle fois fait une erreur de taille et sous estimé la capacité de son homme a détourner ses propos. Tiré vers le haut et écarté des jambes de ce dernier, il ne se retrouva bientot plus qu'avec un t-shirt et un pantalon entre les mains. Il passa ce dernier avec quelques difficultés hormonales dont un certain letton semblait la cause. Il protesta franchement, tentant a nouveau le rapprochement sans plus de succès. Au tatoué on ne pouvait pas ôter la détermination. Presque douloureusement, il suivit son bourreau de mari qui l'emmenait il ne savait où alors que les aiguilles de l'horloge tendaient vers la nuit blanche. Il ne savait pas vraiment comment celui ci se débrouillait mais un taxi les attendait là. Sa vieille voiture n'avait pas bougé d'un pouce depuis leur arrivée. Le centre ville. A priori il l'avait pris au mot, il tenta de le dissuader gentiment :
- Tu sais que les centres commerciaux ne sont pas ouverts à cette heure ci.

Comme il savait si bien le faire, son amant l'ignora avec superbe. Matt jeta un coup d'oeil au chauffeur de taxi pour s'assurer que celui ci était concentré sur la route avant de tenter quelque chose de bien plus physique pour essayer de le faire craquer. Il posa sa main sans aucune discrétion sur la cuisse de ce dernier, s'amusant à la glisser franchement vers l'intérieur, se penchant jusqu'à se coller à lui. Trajet bien trop court, il ne parvint pas a ses fins. Lâché au milieu d'une avenue qui ne semblait jamais s'arrêter de vivre alors que déambulait fêtard et gens pressés sous les néons qui vomissaient des lueurs vives et grésillantes contrastant avec le teint blafard des lampadaires.
Soudain il sentit le rapprochement intense, le torse du tatoué s'écrasant contre le sien. Les lèvres se mêlant dans une douce étreinte. Pris au mot, le baiser s'intensifia très rapidement et l'australien y répondit sans aucune possibilité de retrait, les mains du tatoué solidement posée sur sa hanche et sa nuque.

Il n'avait jamais vraiment montré son affection a un si grand public, et si une pointe de stress le tirailla tout fut très vite oublié, après tout il avait tenté le diable, il fallait a présent qu'il assume ses paroles. Tout son corps hurlait de désir et de toute les façons il n'aurait pas pu se passer de la chaleur des lèvres. Le frottement des corps étaient encore trop fort, trop intense pour être sage. Depuis combien de temps se tournaient ils douloureusement autour sans jamais se toucher véritablement. Il lui rendait son étreinte, posant ses mains sur le bas du dos. Il recula même de quelques pas, manquant de renverser un passant jusqu'à se retrouver collé dos au mur. La sensation était divine, déconnecté du monde alentours, il se laissait doucement aller, serrant le t-shirt, étouffant un son rauque contre les lèvres de son homme. Si il avait un jour eu peur du jugement d'autrui, il n'avait plus aucune crainte. Après tout il était en Amérique, terre de liberté, accompagné du plus bel homme du monde. Rien à redire.

Si il l'avait pris de court quelques minutes plus tôt, c'était à son tour de le repousser gentiment et de lui prendre la main pour l'attirer ailleurs. Il aurait voulu le traîner dans une suite quatre étoile, avant de lui offrir une lune de miel aux caraibes, malheureusement son maigre compte en banque ne le permettait pas vraiment. Si il avait eu un bateau, il l'aurait emmené faire le tour du monde mais encore et toujours l'argent manquait. Quelques maigres aides discrètes de sa mère grâce aux habiles discours de Jack alimentait encore son compte en banque et quelques restes d'un salaire du a un petit job d'étudiant, si l'on passait outre la bourse de l'académie, il ne lui restait que peu de choses. Mais si il n'avait pas l'argent, il avait au moins l'amour, ne disait on pas qu'amoureux tour semblait plus beau ?

C'était ue nuit parfaite pour se promener main dans la main, boire un verre, se fondre dans un mielleux silence. Malheureusement son propre corps ne supporterait pas une nouvelle attente. Le néon grésillant d'un motel acheva sa patience. Sans lui laisser le temps de répliquer, il se retrouva à l'intérieur du batiment. Il ne laissa pas plus de répit a la gardienne de nuit qui eut un instant l'audace d'expliquer à un homme amoureusement frustré que les réservations en pleine nuit n'était guerre possible. Un sourire charmeur peu convainquant, il insista lourdement et finit par avoir raison de la jeune femme pressée de terminer son service.

Il serra sa main autour de la peau tatoué et l'emmena jusqu'à l'ascenseur appuyant sur tous les boutons du cadran. Un soupir lorsqu'une bande de jeunes femmes visiblement émêchées ne se glisse avec eux. Matt afficha soudain un immense sourire face à son homme. Il se détacha de lui, croisant les bras, dos au mur et prêta attention à ces dernières glissant quelques sourires en coin à celles ci, allant même jusqu'à un clin d'oeil qui ne manqua pas de les faire glousser.

Si la corde de la supplication et de la tentation ne fonctionnait pas, pouvait il au moins tenter la carte de la jalousie qui était surement - et encore plus en ce moment - la plus sensible. Incroyablement long cet ascenseur. Quelques regard lourds de sens à son homme qui exprimakt clairement le but de cette indiscrète manoeuvre, il vit l'une des demoiselles faire un pas en avant pour engager la discussion surement. Il n'attendait à présent plus que son letton pour le sortir de là.

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MessageSujet: Re: Come home | MATT
Come home | MATT EmptyJeu 2 Nov - 23:50

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Pendant quelques secondes, Matt sembla quelque peu gêné cette proximité si... publique. Mais il avait tort, car cela ne dérangeait pas Curare le moins du monde, et il se préoccupa fort peu des états d'âme de son compagnon. Ils étaient dans un pays libre, qui se moquait bien des préférences de ses habitants. Et pour le letton qui avait passé la quasi-totalité de sa vie à se cacher dans son propre pays, c'était un droit dont il fallait absolument profiter. Une véritable richesse que celle de pouvoir montrer au grand public tout l'amour qu'il pouvait vouer à son homme. Il ne pouvait pas cracher dessus, ç'aurait été bien trop dommage.

Mais bientôt, la rue ne fut plus assez intime pour eux deux. Le tatoué ne se fit pas prier lorsque son compagnon lui intima de le suivre. Ils flânèrent dans les rues pendant de longues minutes, profitant de leur proximité et de la foule qui se faisait moins dense. Docile, patient et surtout silencieux, Curare brossait du bout des doigts le dos de la main de son mari, qu'il ne lâcherait pour rien au monde. Aveuglément, il le succéda jusqu'à un motel, où il admira une fois de plus l'habileté de Matt pour obtenir ce qu'il voulait. Visiblement, il n'y avait guère que le tatoué pour résister aux charmes de l'Australien...
Et Curare, malgré tout, ne se sentait pas suffisamment à l'aise avec la langue anglaise pour négocier. Son accent le trahissait encore et toujours. Et il n'avait de toute façon pas les gènes nécessaires à la négociation ; en Lettonie, ils ne lui auraient servis à rien.

L'ascenseur datant du siècle dernier - au moins - fut encore davantage lesté par un groupe de demoiselles, qui s'empressèrent de se placer entre Curare et Matt. Ou plutôt, face à l'Australien, qui devait définitivement avoir l'air plus affable que le tatoué, recroquevillé dans un coin, observant avec un soupçon - vraiment un soupçon hein - de jalousie son homme répondre sans aucune vergogne aux paroles sans queue ni tête des jeunes femmes, qui visiblement étaient tombées à court de jus d'orange pendant la soirée...
Secouant la tête, l'air faussement affligé, le letton ne manqua pas l'arrêt de l'ascenseur. C'était leur étage, mais il ne fit pas mine de bouger, observant narquoisement Matt se débattre avec la conversation décousue des demoiselles. Furtivement, juste avant que les portes ne se referment, il sortit de l'ascenseur, laissant son homme piégé dedans. Heureusement, il avait eu la présence d'esprit de récupérer lui les clés sur le comptoir de la réception.

Il se dirigea vers la chambre, sa jalousie maladive étant en partie gommée par le fou rire qu'il avait envie de laisser échapper en s'imaginant la tête déconfite de Matt quand il avait du le voir sortir. Il déverrouilla la porte et la laissa entrouverte pour ne pas laisser son compagnon enfermé dehors quand ce dernier réussirait à revenir au bon étage.
Un tour rapide du propriétaire, Curare partit fermer les volets, autant pour cacher la lumière de la rue de leurs yeux que pour les cacher eux des yeux de la rue. Alors qu'il refermait la fenêtre, il entendit le chambranle de la porte d'entrée jouer. Le rire dans la voix, il demanda :
Alors, tu les as bordées ?
Il avait presque réussi à gommer toute trace de jalousie dans sa voix. Presque.
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MessageSujet: Re: Come home | MATT
Come home | MATT EmptySam 4 Nov - 0:00

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Bloqué dans l'ascenseur, il aurait simplement voulu embrasser son homme, rien que pour voir la tête des demoiselles face à cela. Pourtant lorsque les portes s'ouvrirent, malgré son incroyable tendance à la sociabilisation, il n'en menait pas vraiment large. La détresse émanant de son regard n'arracha pourtant qu'un fourbe tour au tatoué qui se vengea de sa petite manipulation en s'extirpant de l'ascenseur pour le laisser seul dans l'ascenseur. La discussion continua un peu, se plaquant franchement au mur avant de sortir rapidement à l'étage suivant fuyant les gloussements et les questions indiscrètes, il dévala les escaliers priant pour qu'il n'ai pas fermé la chambre à clé. Fort heureusement, il put entrer. Il prit soin de fermer la porte à clé derrière lui, s'appuyant contre le bois accusant la remarque de ce dernier avec un air assez indescriptible brandissant un petit papier dans sa main :
- Numéro de téléphone. Sauf que j'ai plus de téléphone.

Un sourire en coin il en tira un autre de sa poche :
- D'ailleurs, y'en a un pour toi, la grande aux cheveux rouges, elle te mangeais des yeux.

Il déchira les deux papiers avant de les laisser tomber sur le sol et de croiser les bras comme un enfant entrain de bouder :
- Mais comme tu es vilain et que tu m'as laissé tout seul, pas question de te laisser divaguer. Je voulais voir comment elles réagiraient si tu faisais le jaloux.

Il s'approcha de lui, chassant étrangement l'air enfantin sur son visage, reprenant là où tout s'était arrêté un peu plus tôt. Ou du moins tentant de reprendre. Quelques pas encore et il retrouva le corps de son homme, l'ébullition des hormones reprenant de plus belle. Il se colla un peu plus à lui, outrepassant la barrière du tissu :
- De toute façon tu n'es rien qu'à moi.

Un baiser volage au coin des lèvres, il continua encore : - Et pas d'excuse valable pour te défiler.

Posant ses mains sur le bas de son dos, il glissa les doigts sous le tissu du jeans avant de plonger toute la main, emprisonné entre le boxer et la seule partie de peau non tatouée bien plus en bas du dos. Un peu plus entreprenant, un peu plus brutal surement lorsqu'il l'attira franchement contre lui. Les émotions mises à sacs, ses lèvres se firent brûlantes, ses mains remontèrent le long de son dos, jouant le long de la colonne vertébrale, les muscles des bras tendus pour éviter qu'il ne trouve une nouvelle feinte. Il savait bien qu'il ne faisait pas le poids face à lui au niveau force mais les bouleversements hormonaux semblait lui donner des ailes. Il le fit reculer jusqu'au lit, empressé, bousculé par bien trop de choses qu'il ne contrôlait plus vraiment.


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MessageSujet: Re: Come home | MATT
Come home | MATT EmptyLun 6 Nov - 19:44

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Un petit air carrément narquois s'afficha sur le visage du letton lorsque son compagnon lui raconta ses déboires avec les demoiselles de l'ascenseur. En entendant que l'une des demoiselles en question avait réussi à lui refiler un numéro pour lui, Curare poussa un profond sourire. Les femmes étaient donc suicidaires, à s'intéresser à des hommes couverts de tatouages qui restaient dans un coin de cabine, un air peu avenant sur le visage ? S'il y avait bien une chose que Curare n'inspirait pas quand il était de mauvaise humeur, c'était la confiance. Mais visiblement, l'effet bad boy semblait toujours fonctionner.
Dommage pour les femmes, le bad boy letton était pris. Et bien pris. Il savait que Matt se jouait de son tempérament jaloux ; mais l'Australien lui-même n'appréciait pas de voir son homme batifoler. Ce qui n'empêcha pas Curare de jouer l'innocent enfant devant le papier réduit en mille morceaux.
Mais t'es bête, elle avait l'air pas mal elle en plus...
Il n'en savait rien. Il savait juste que ce rouge était tout sauf naturel. C'était déjà un grand effort d'observation de sa part, n'allons pas lui en demander davantage.

Bien vite, Matt sembla oublier leur étrange jeu du "qui sera le plus jaloux" et il se rapprocha du letton, qui n'esquissa pas le moindre mouvement pour l'esquiver. Après tout, il lui devait bien un peu d'obéissance, il l'avait déjà traîné en plein milieu de la ville au beau milieu de la nuit et l'Australien n'avait - presque - pas bronché.
Et puis, c'était fichtrement agréable de se faire ainsi tripoter câliner de la sorte. Un peu plus et le letton aurait pu ronronner tant les caresses - pourtant loin d'être sages - de son compagnon lui faisaient plaisir. Aucune résistance non plus lorsque le brun le poussa en arrière, jusqu'au lit où ils échurent tous les deux. Après tout, un matelas, c'était nettement plus confortable que le sol. Même si Curare n'aurait jamais dit non à son mari s'il lui avait proposé de faire l'amour sur le sol.

Il ricana quelque peu. Pas d'excuse valable ? Il pouvait en pondre une assez facilement, pourvu qu'on lui laissait 5 minutes pour y réfléchir. Mais visiblement, là, il n'avait même pas 5 minutes ; après ces longues journées d'abstinence, rien ni personne ne semblait pouvoir arrêter Matt. Et en même temps, il aurait fallu être fou pour l'arrêter.
Fou, c'était ce que le letton était. Aussi, sans grande surprise, il demanda "Arrête" d'une voix tendre à son homme. Et, pour le décider à l'écouter, il prit sa tête entre ses mains, souriant en sentant la barbe renaissante lui chatouiller les paumes. Son homme n'était jamais aussi beau que lorsqu'il était rasé de près. Mais de temps, cet aspect négligé apportait un changement qui avait le mérite de plaire au Curare amoureux qui se contentait d'un rien avec son mari.
Je t'aime. Et toute la foule de nuit, toutes les demoiselles aux cheveux rouges dans les ascenseurs, et même toutes les Noémies du monde ne pourront m'éloigner de toi plus longtemps que nécessaire. Et au cas où tu en doutes, tu es une tentation de tous les instants, habillé ou pas, frustré ou pas. Et je ne sais même pas comment j'ai pu réussir à ne pas te sauter dessus jusqu'à maintenant.
En fait si, il le savait. Comme c'était Matt qui lui sautait dessus, il était bloqué  :trigg:
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MessageSujet: Re: Come home | MATT
Come home | MATT EmptyLun 6 Nov - 23:39

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Regardant une dernière fois le papier il répliqua :
- Sauf que tu n'es rien qu'à moi.

Il l'embrassa jusqu'à choir enfin sur le lit, évitant d'écraser son homme sans pour autant lui laisser l'occasion de s'échapper. La proximité ne fut pourtant pas évitable et un faible gémissement s'échappa d'entre ses lèvres avant que celle ci n'épouse à nouveau la peau de ce dernier. Il ne savait pas s'arrêter. Seulement quelques jours d'abstinence et déjà il était à fleur de peau, ce n'était tout bonnement pas humain d'être si dépendant et si accro à des plaisirs si pulsionnels. Un avertissement d'une voix tendre, dont il ne se formalisa pas vraiment, continuant les caresses qu"il avait entrepris. Il sentit les paumes contre ses joues qui lui intimait de s'arrêter pour de bon. Gentiment, il cessa, une pointe d'inquiétude dans la voix : - Quelque chose ne va pas ? . Il l'avait déjà repoussé quelques fois, peut être y avait-il un problème. Tout fut bien vite balayé par le timbre de voix et le discours qui révélait le côté si romantique de cet homme dont il était tombé éperdument amoureux. Un sourire niais au coin des lèvres, une main de chaque côté de sa tête se plaçant hors d'atteinte pendant un instant : - Je peux pas rivaliser avec ton romantisme. Mais je t'aime. Vraiment. Au point de maudire les gens qui te regardent dans la rue. C'est un drôle de sentiment, je sais pas trop ce que c'est mais c'est étrange. Je veux que tu sois rien qu'à moi, que tout le monde le sache. Un ton emprunt d'un amour pur et profond alors que son cœur s'emballait. Un baiser délicat au creux des lèvres. Il stoppa un instant son attitude empressée et dominante, assis sur son homme, les mains sous son t-shirt. Immobiles. Un moment d'accalmie alors qu'il le couvait d'un regard pétillant et brillant. Il répliqua d'un air amusé : - C'est vrai que tu es doué pour garder le contrôle.

Un regard malicieux alors qu'une nouvelle idée lui traversait l'esprit : - Mais jusqu'à quel point
Ses mains se remirent en mouvement sur son torse avant de descendre jusqu'au jeans de ce dernier, les lèvres glissèrent dans son cou. Si il avait toujours voulu laisser sa trace, l'encre l'en empêchait. Ce qui ne l'empêcha pas de mordre la peau. Si il n'était pas doué avec les mots, il pouvait au moins jouer de quelques autres expertises. Il s'amusa à laisser glisser les main sur le corps de ce dernier, cherchant les points sensibles, le chatouillant quelques peu parfois rien que pour le sentir se débattre un peu plus sous lui. La minute d'accalmie écoulée, il reprenait pleinement sa place, les hormones reprenaient le dessus, le jeans perdait à nouveau quelques tailles. Il avait attendu trop longtemps. Il l'aida à se débarrasser de son t-shirt bien trop superflu avant de s'attaquer directement au pantalon de ce dernier, jusqu'à ce qu'il n'en reste plus que le boxer. Il avait l'avantage. Il s'attendait presque à une nouvelle fourberie sachant pertinnement qu'il était fort, incroyablement fort dans l'art et la manière de dévier la situation à son avantage ou pour son bon plaisir. Aussi, l'australien se décida à agir fourbement. S'attaquant directement à un point bien précis du corps de l'homme du bout des doigts, il s'assurait au moins de faire monter la tension assez pour ne plus se voir repousser. Quoique rien n'était bien sur. Ses lèvres se mirent à descendre jusqu'en bas du ventre du letton, martelant la peau de baisers brûlants, se fondant entre les cuisses de ce dernier alors que seule une couche de tissu le séparait de ce qu'il désirait.


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MessageSujet: Re: Come home | MATT
Come home | MATT EmptyMar 7 Nov - 23:29

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Un sourire humide baignait le visage de Curare. Son homme avait beau avoir très peu foi en son romantisme, c'était largement suffisant pour faire de Curare le plus heureux des hommes. Il avait largement assez de romantisme pour deux, c'était certain. Et tant que son homme se montrait attentionné et câlin, il lui pardonnait volontiers ses petites lacunes. Il l'aimait, c'était le principal. Et le letton était tombé amoureux en sachant bien que son compagnon ne se comporterait jamais comme ces midinettes des comédies romantiques que Noémie avalait comme des petits pains, régulièrement accompagnée d'un Curare un peu perdu. Quoique, Matt avait eut le mérite de le surprendre avec sa demande en mariage qui avait été digne des meilleurs scénarios Hollywoodiens du genre.

Mais clairement, là, leur soirée n'allait pas être placée sous le signe du romantisme. Si Curare tentait d'en faire preuve, ce n'était que poudre aux yeux. Une piètre excuse pour tenter de faire pardonner l'impardonnable. Un subterfuge pour oublier à quel point il était fou de son homme, et à quel point il ne pouvait plus se passer de lui. Avec un énième petit sourire, il renchérit cependant en levant sa main en direction de son compagnon.
Tu m'as offert ça pour que tout le monde puisse le savoir, tu te souviens pas ?
Alors certes, le letton avait la fâcheuse habitude de la retirer et de la rendre à l'Australien. Mais il comptait bien apprendre à la garder définitivement. Après tout, ça ne devait pas être si difficile...

Matt ne s'attarda pas plus longtemps que nécessaire sur ce moment d'accalmie que le letton avait tenté de leur fournir. Sans qu'il ne puisse esquisser la moindre protestation, le tatoué se retrouva quasiment nu. Il n'avait plus la force de lui résister, ou en tous cas plus la force de se débattre. Il se laissa faire, et il aurait été mentir que de dire qu'il n'appréciait pas que son homme s'occupe de lui de la sorte. Mais quand même. Il était entièrement à sa merci, ce n'était pas très bon pour l'image de l'homme fort et viril qu'il tentait de se donner... de temps en temps.
Néanmoins, quand l'Australien passa à la vitesse supérieure, un violent sursaut anima tout le corps de Curare, accompagné d'un cri qui ne manquerait pas de réveiller leurs voisins et même l'immeuble d'en face. Il n'en menait pas large, son corps entier le trahissait. L'impatience le consumait, et il ferma ses yeux pour tenter de contrôler ce qui était en train de lui arriver. Lorsque Matt s'approcha bien trop dangereusement de ce qui déformait aussi honteusement son boxer, le tatoué serra les poings à s'en faire mal.

Il feignait avec une indifférence presque parfaite, son absence de réaction largement compensée par la torture qu'il infligeait à ses paumes. Il se doutait bien que devant ce manque de réaction - presque - total, Matt allait redoubler de tentations. Et, à dire vrai, Curare n'attendait que ça.
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MessageSujet: Re: Come home | MATT
Come home | MATT EmptyMer 8 Nov - 0:26

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Ses doigts courraient sur les courbes de ce dernier, s'amusant de chacune de ses réactions. Un cri déchira l'air et l'australien faillit y répondre instantanément tant il le secoua. Il voulait jouer ? Il rentrerait volontiers dans son jeu. Il continua les caresses et les baisers délicats. L'australien posa les mains à l'intérieur des cuisses de ce dernier pour les écarter mais il se ravisa soudain en observant les poings serrés de ce dernier. Attrapant le t-shirt qu'il avait retiré à son mari, il saisit ses bras, forçant un peu pour le remonter jusqu'en haut de sa tête, le déconcentrant d'un coup de bassin bien placé qui manqua à nouveau de le faire sombrer lui aussi. un simple nœud fait habilement enserra les poignets tatoués. Il se débrouilla comme il put pour attacher le tout aux barreaux métalliques. Un peu précaire, le tissu ne résisterait surement pas à un assaut trop puissant. Tant pis. Il redescendit le long de son torse dans une salve de baisers enflammés jusqu'à retrouver innocemment la dernière couche de tissu restante. Il releva la tête avec un sourire bien trop lubrique au coin des lèvres : -  Bientôt il va falloir investir dans des menottes.

Puis il reprit le plus naturellement du monde sa descente aux enfers. Il tira sur la couche de tissu bien trop fine jusqu'à découvrir complètement le creux des hanches. Il embrassa ce dernier encore et encore, laissant sa langue courir sur la peau de ce dernier. Il se mordit la lèvre, se détachant complètement de lui pendant un instant, ouvrant un peu plus sa chemise en faisant sauter quelques boutons. L'australien hésita un instant avant de craquer, plongeant vers l'avant, laissant tomber le boxer aux genoux. Ses lèvres se mirent à parcourir la peau laiteuse et si fine qui semblait frissonner à son contact. Tournant autour du pot encore et encore, passant sur l'aine, l'intérieur des cuisses. Ses mains l'empêchaient de refermer celle ci, alors qu'il s'aventurait bien plus bas, jusqu'à effleurer le périnée du bout des lèvres. Matt était pris au propre jeu de son impatience, peinant à s'éloigner de la partie qui l'intéressait le plus, se rapprochant de plus en plus. Perdant quelque peu le contrôle, l'empressement au creux des joues.

Il finit par rouler sur le côté, cessant tout contact pour reprendre son souffle tranquillement, hors d'atteinte, il finit par poser sa main sur son homme, à cet endroit bien précis. De longs mouvements de vas et viens, lent, bien trop lent. Rien de mieux que la langueur pour le faire craquer. Il y était affreusement sensible. Pourquoi pas son homme ? Il avait soudain chaud, terriblement chaud. Il attendait simplement une réaction de son homme si tenace pour pouvoir lui donner tout ce qui traversait son esprit actuellement.

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MessageSujet: Re: Come home | MATT
Come home | MATT EmptyMer 8 Nov - 0:48

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Il s'était trahi, Matt ne s'arrêterait pas avant d'avoir eu une réaction de sa part. Les paumes du letton souffraient, il devait être en train de déformer complètement les crânes qui ornaient normalement cette partie de son corps. Mais c'était pour la bonne cause. Du moins valait-il mieux s'en convaincre, parce que le tatoué souffrait le martyre. Littéralement. Et pas à cause de ses mains qu'il se charpillait tout seul.
L'Australien prit l'initiative de l'accrocher aux barreaux du lit - décidément, le sort semblait leur fournir assez régulièrement ce genre de lits... Pour empêcher Curare de se blesser ? C'aurait été trop beau. Le letton, habitué à ce que son mari soit un parfait bourreau, se doutait que ce n'était pas là son but principal. Mais il n'aurait pas pris le risque de se débattre, bien que de rapides mouvements auraient suffi à le détacher. Au lieu de ça, il répondit au regard lubrique par un regard qui l'était tout autant.
C'est dommage, j'en ai toute une collection à la maison, mais j'ai pas pensé à les amener ici...
Vérité ou mensonge, au moins cela ferait une bonne excuse pour emmener à nouveau Matt en Lettonie... :trigg:

A présent attaché, le letton ne pouvait plus se rabattre sur ses paumes à torturer. Les yeux toujours résolument clos, il tenta de se mordre la lèvre inférieure, mais sous l'emprise de l'expertise de son chéri, il abandonna bien vite l'idée. Il n'avait pas envie de se mordre jusqu'au sang. Il n'avait donc plus rien comme exutoire. Il était livré à lui-même, aux caresses et aux baisers de son homme qui étaient tout sauf sages, et à ses hormones qui avaient eu plusieurs jours pour former un stock conséquent qui semblait ne jamais pouvoir être drainé.
Alors, lorsque Matt lui enleva l'ultime couche de vêtements, il craqua. Un gémissement lui échappa, premier d'une longue série. Son cœur battait si fort qu'il avait l'impression que l'on pouvait voir sa poitrine se soulever. Et il avait le souffle tellement court qu'il ne put que murmurer le "Maaaaaaatt" qui lui échappa lorsque ce dernier s'éloigna de lui.

Pas pour bien longtemps, fort heureusement. En un savant mouvement, l'Australien acheva le tatoué, qui fut pris d'une sorte de sanglot nerveux alors qu'il décidait de cesser de résister. Trop dur. Trop long. Et trop injuste, pour l'un comme pour l'autre. Il se laissa faire un instant, accompagnant les mouvements bien trop lents de son compagnon par de légères poussées de bassin qui semblaient ne même plus être commandées. Il ne contrôlait plus rien, et certainement pas cet amour sans bornes ni failles qui semblait l'habiter à cet instant précis. Oui, il aimait son mari. En témoignait son abandon total aux mains expertes de ce dernier.
Tu as gagné. Je ferais tout ce que tu veux, pourvu que tu acceptes de me faire l'amour jusqu'aux premières lueurs du jour.
Au moins.
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MessageSujet: Re: Come home | MATT
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Come Home

CURARE & MATT

Il continua ses douces caresses jusqu'à ce que les paroles l'arrête net alors qu'il prenait un air outré, ne sachant pas vraiment si il disait vrai ou non :
- Et tu m'as caché ça !

Il se fit languissant, il jouait avec le feu, se brûlait, se mordait la langue pour paraître crédible et ne pas gémir aussi outrageusement que son esprit hurlait. Lorsque son nom fut prononcé d'une manière si .. lubrique. La voix provenait tout droit du coeur.  pour une fois il avait gagné dès la première manche - ou presque - Il aurait voulu lui rendre la pareille, le faire languir un peu plus, mais il était humain, bien trop humain et ses propres hormones le dévoraient. Il entendait les sanglots nerveux qui indiquaient que le tatoué était en plein craquage mental. Quelques mots de plus firent vriller l'esprit malade de Matt :
- Curare...

Il réfléchit un instant, stoppant tout mouvement sans se préoccuper des plaintes de ce dernier. Il aurait aimé être aussi doué que lui pour trouver des contreparties. Qu'aurait-il pu lui demander ?  
- Tu viendras me voir à ma prochaine compétition

Pas besoin de tergiverser. Il faisait passer le fait qu'il comptait reprendre l'obstacle à haut niveau avec le gris si détesté du tatoué. Pour s'assurer que cela passerait presque inaperçu, il l'embrassa et recommença les mouvements de vas et viens, un peu plus rapidement pour satisfaire quelques pulsions profondes de son mari. Il passa au dessus de son homme, embrassant le coin de ses lèvres puis descendant le long de son torse jusqu'à longer le creux des hanches et l'aine. Tournant encore un peu autour du pot avant de le prendre en bouche complètement, goutant une nouvelle fois au fruit défendu. Tentant d'arrêter de se faire du mal, et de combler son homme du mieux qu'il le pouvait.

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MessageSujet: Re: Come home | MATT
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Oh que oui, il lui avait caché le contenu de ses tiroirs en Lettonie. Une véritable caverne d'Ali Baba, que ce pauvre Matt légèrement excité n'avait même pas eu l'occasion de découvrir. C'était presque dommage, aujourd'hui Curare avait l'impression qu'il aurait réussi à faire un fort bon usage de la majorité de ce qu'il contenait. Mais ce serait pour une prochaine fois. Avec ses mains et ses lèvres, l'Australien était déjà immensément plus tentant que le jouet le plus sophistiqué. Du moins, c'était ce que les réactions corporelles du tatoué semblaient indiquer. Et ce n'était pas lui qui allait dire le contraire...

Néanmoins, la demande de son compagnon réussit à faire grimacer le letton. Et vu la tension qui habitait son corps et la quantité d'endorphines qui devait couler dans ses veines c'était franchement exceptionnel. Mais ça montrait également toute l'aversion - clairement justifiée, n'est-ce pas ? - que le tatoué avait envers le grand étalon gris. Il se mit à réfléchir. Forcément, ça lui plaisait de se dire qu'il allait voir son homme à cheval. Mais pas sur n'importe quel cheval, et il était sûr que Curare allait passer davantage de temps à s'inquiéter pour son compagnon qu'à le mater sans vergogne apprécier ses qualités de cavalier.
Et en plus, Matt sautait. C'était presque pire. Presque, car il semblait au letton, dans son vague moment d'oubli, qu'il ne pouvait rien y avoir de pire.

Mise à part peut-être la torture que lui faisait subir son homme à ce moment. Ce dernier ne semblait pas se formaliser de son absence de réponse, et il se contentait des réactions purement physique que le corps du letton produisait, bien contre son gré. Jamais Curare n'aurait souhaité apparaître aussi vulnérable. Mais aujourd'hui, Matt faisait pire le plus honteux de lui. Et il n'avait plus aucun moyen d'endiguer cette faiblesse qui le prenait.
Il crut craquer lorsque son compagnon le prit en bouche. Ce n'était même plus un gémissement qui jaillit de sa gorge, mais un cri. Une sorte de décharge électrique le parcourut, avec comme point d'orgue ce qu'il avait si injustement refusé à son mari ces derniers jours. Il avait été bien fou de résister, son corps désormais en réclamait encore et toujours plus.

Un moment trop brusque, et le letton sentit le tissu le libérer, accompagné par un bruit qui laissait aisément penser que le Tee-shirt-corde n'avait pas résisté. En pareil moment, le tatoué ne pensa même plus aux difficultés qu'il allait rencontrer pour s'habiller le lendemain matin ; son esprit était bien trop embrumé pour penser à de si futiles choses. Il avait toute la nuit pour y penser. Même s'il était fort peu probable qu'il trouve un moment pour y penser dans la nuit...
Matt, toujours consciencieusement occupé à faire plaisir à son homme, s'arrêta quelques instants, vraisemblablement pour reprendre son souffle. Le letton, qui était au supplice, profita de cette très légère accalmie pour se retourner, ventre sur le matelas, grimaçant lorsque quelque chose appuya presque douloureusement sur le matelas, pourtant de suffisamment mauvaise qualité pour largement s'enfoncer sous son poids.

Tel l'enfant - pourtant déjà bien dépucelé :trigg: - qu'il était, Curare attrapa un oreiller, sans faire attention aux lambeaux de tissu qui cerclaient encore ses poignets, et il murmura, la voix étouffée par tout ce dans quoi il tentait de cacher ses joues rouges et sa respiration sifflante.
Je suis au supplice Matt, si tu continues comme ça je ne vais même pas pouvoir essayer de tenir...
Il n'avouait que peu ses faiblesses lors de leurs tendres moments, ayant tendance à apprécier tout particulièrement le fait de pousser la patience de son homme dans ses derniers retranchements. Mais ce soir, rien n'était plus pareil...
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