Il était une fois
“ Lorsqu'on a rien, on a rien à perdre ”
Mon histoire n'est ni la plus sombre, ni la plus merveilleuse, je vous ai dit que je visais souvent le neutre dans ma vie. Je me souviens pas de tout, enfin j'ai surtout voulu oublier certains passages que j'ai fais exprès d'écourter. Je suis né à Canberra (Oui oui c'est la capital je sais) dans un patelin au rues lugubre où même ceux qui y habitent on parfois du mal à y entrer, une petite maison ordinaire avec une porte et des fenêtres ^^. Je suis arrivé le dernier d'une fratrie de quatre enfants , Zack, Abby, Hailee et moi. Élevé par notre mère car un père au abonné absent, elle a tout donné pour nous et ça n'a pas toujours été facile. J'ai grandis dans cette famille un peu cassé , j'ai perdu Hailee ma deuxième sœur d'un accident de voiture, mon frère est partit de la maison très rapidement, à croire que c'est une mode chez les Lee de fuir ses responsabilités. Mon passé à fait de moi quelqu'un d'assez spécial, renfermé, rêveur et pas confiant je dirais. J'ai suivis mes années de scolarité comme tout le monde, plutôt bon élève , très bon même mais je n'ai jamais chercher à être le meilleur, dans mes devoirs j'ai souvent mis de mauvaises réponses en sachant qu'elle était la bonne, j'ai procédé comme ça durant plusieurs années. J'ai souvent été à la place du clown de la classe, des cours ennuyeux qui ne m'apprenait rien de plus que ce que je savais déjà, ce qui avait le don d’énerver mes camarades et mes professeurs. J'ai toujours visé le milieu, on dit toujours qu'il faut viser l’excellence pour au pire atterrir un peu plus bas mais moi c'était l'inverse, visé le milieu pour avoir une marge de progression. Je ne suis ni suiveur, ni meneur de troupe, mes idées sont toujours bien définit et personne ne me fera dire le contraire de ce que je pense. Les gens ont tendance à croire que je suis la personne qui ne prend jamais partie de rien et que je suis un mec planplan mais c'est faux. Je pense simplement qu'être comme tout le monde n'est pas intéressant, qu'il y a assez de guerre dans le monde pour avoir toujours envie de ce battre pour tout et n'importe quoi. Je vous dit pas que je ne me suis jamais battu car je suis tout de même quelqu'un d'impulsif mais plutôt au niveau des paroles que des gestes. On peut atteindre bien plus les gens avec certains mots qu'avec certains gestes et j'ai bien compris que la violence ne résout rien contrairement à une petite phrase bien placé qui ferait fermer son clapé à n'importe qui.
Bref, j'avais 6 ans quand j'ai rencontrer Cale mon meilleur ami et depuis ce jour là on as été inséparable, quand on est ensemble on ne regarde plus le reste du monde, pourtant il n'est pas vraiment comme moi mais on a toujours réussi à ce comprendre. J'en avais 17 quand j'ai fais la rencontre d'Amy. Je me suis très peu arrêter sur les autres moments de ma vie mais ce moment là m'a marqué à jamais.
[C'était un 8 novembre j'étais scolarisé au Canberra Grammar School, un jour qui aurais dû être ordinaire mais qui as changer ma vie (Carrément cliché ce que je viens de dire ^^) c'était la fin des cours et j'étais en direction du parking pour récupérer ma moto, et rejoindre Cale qui était absent ce jour là. La fille était un peu plus loin au parc à vélo, elle essayait temps bien que mal de décadenassé son espèce de bicyclette rouge brique, je me suis appuyé sur le siège de ma Bimota et je l'ai regarder lancer des injures pendant au moins 5 min. Au bout d'un moment je me suis décider d'aller l'aider parce qu'a en voir la couleur de ses joues et les gestes qu'elle balançait en l'air elle n'allais pas tarder je pense à tout envoyer balader et rentrer à pied. Je me suis approcher et j'ai toussoter pour lui faire remarquer ma présence, elle c'est arrêter net et c'est retourner pus vite qu'elle n'a stopper les paroles qu'elle était entrain de hurler. Nos regards ce sont croisés et aucun de nous deux n'a réussi à bouger ou dire un mot (Non je déconne c'était pas un coup de foudre comme dans les film, ça c'est pas passer comme ça). Elle m'a regarder et as hésiter avant de me demander ce que je voulais! Elle semblait tellement inoffensive mais agressive à la fois et je n'ai pas su la cerner du premier coup comme avec tout les autres. Je lui ai évidemment proposer mon aide qu'elle n'a pas refusé, ça n'a pas durer bien longtemps avant que je parvienne à ouvrir ce foutu cadenas. Elle m'a ensuite remercier et m'a tendu la main en me disant "Je m'appelle Amy" et j'ai fait de même mais j'ai simplement dit "Connor" puis je l'ai regarder partir sur son vélo, pédalant à toute allure pour je pense rattraper le retard qu'elle avait pris.]
J'ai été un con de ne lui avoir dit que ça et je m'en suis voulu pendant quelque temps, jusqu'à ce que je la croise encore et encore dans les couloirs en ne lui fessant que des sourires.
Vous connaissez la suite je pense, j'ai fini par aller lui parler puis nous avons lier une amitié hors du commun puisque c'était en réalité de l'amour. Nous avons été en couple pendant 3 ans sans jamais nous lasser l'un de l'autre, elle était tout ce que j'avais de plus cher et celle que j'avais envie de protéger chaque secondes, celle en qui j'avais confiance et avec pour qui j'étais capable de faire n'importe quoi. Vous avez dû remarquer que je parle d'elle au passé malheureusement. L'année de nos 20 ans, le 14 septembre précisément nous devions fêter l'anniversaire de Cale, une fête était organisé et bien sur j'y allais avec Amy. Mais ce jour là à pris une toute autre tournure lorsqu'elle m'a appeler en pleure et la respiration couper par moment, sans dire un mot j'ai tout de suite compris. J'ai pris ma moto et foncer chez elle, arrivé sur place j'ai laisser mon casque et mon deux roues par terre et j'ai couru jusqu'à la porte que j'ai d'ailleurs ouverte avec énormément d'élan. Elle était là étendu par terre son téléphone à la main, ne bougent pas, je l'ai secouer, tenter de la réanimer mais en vain. La personne en qui je tenais le plus sur cette fichu terre venait de décédé d'une crise cardiaque. Par la suite on a appris qu'elle était atteinte d'une myopathie cardiovasculaire, en gros un cœur trop grand pour vivre plus d'une vingtaine d'années.
Je vous ai dit que notre rencontre était ce qui m'avais le plus marquer mais à vrai dire c'est plutôt le jour où je l'ai perdu qui as marqué mon existence.
Après ça j'ai sombrer, je suis devenu un zombie, une forme de dépression profonde, de la souffrance et du chagrin. Je peut vous décrire le néant car j'y ai passé une année entière. Jusqu'au jour où j'ai décider de quitter ma sœur, ma mère, quitter l’Australie, partir loin de tout et emporter seulement quelques fringues et le souvenir d'Amy.
Sans savoir comment j'avais réussi à remonter tout doucement la pente, sans savoir de quoi mon avenir sentimental serais fait et sans être sur d'arriver un jour à aimer de nouveau ou même simplement sans savoir si j'allais un jour accepter de l'aide.
Et c'est ainsi que je suis arrivé à l'académie de San Francisco stable .